Nom/Prénom : Sretsamynot. Il utilisera souvent «Sret» en présence d'autres Dragons, et les humains qui le connaissent aiment à l'appeler «Seret», qui est plus aisé à prononcer.
Âge : 2500 ans
Race : Manakete Vert
Pays d'origine : Arcadia
Élément : Terre



Description Physique
Un très léger coup d’œil effleurant sa silhouette, et il devient particulièrement aisé de définir le genre de Sretsamynot. Nous avons bien sûr affaire à  un mâle pour certains, un homme pour d'autres. Tout dépend du degré d'affinité avec les individus de genre masculin, n'est-ce pas? D'une haute taille, «Sret» affiche un impeccable mètre quatre-vingt-dix, pour une soixante-dizaine de kilogrammes sur la balance. Assez large d'épaules, le Manakete sous forme humaine n'est pourtant pas outrageusement musclé, et semble se contenter de muscles façonnés par un effort régulier, sans forcément être intense. Cela confère au Manakete une silhouette particulièrement équilibrée, sans la moindre tare formative, et peut même donner l'illusion d'un combattant expérimenté au premier abord.
Lorsqu'on s'intéresse au haut du corps, et plus particulièrement au visage, on remarque aisément la teinte des cheveux, inhabituelle au demeurant: presque luisant, d'un éclat smaragdin qui vire à l'anis en période d'ensoleillement, mais qui peut aussi, au contraire, tirer sur la malachite lorsque la luminosité est faible. Sans être luminescente, il s'avère que cette chevelure est très voyante, et même dans le noir presque complet, il est presque facile de discerner faiblement une teinte de vert de Hooker. De là à définir la couleur des cheveux de Sretsamynot comme dépendante de la luminosité ambiante, il n'y a qu'un pas, que nous ne franchirons pas cependant.
Les yeux, à présent. D'un vert menthe tout ce qu'il y a de plus classique, leur teinte peut changer assez rapidement lorsque le puissant Manakete est en proie à des émotions puissantes, comme la colère la surprise, ou même la peur (même si ce dernier cas de figure ne s'est présenté que très rarement au cours des derniers siècles). Dans de telles circonstances, les pupilles de ses yeux prennent souvent une teinte plus proche de celle d'un vert prairie, voire émeraude en cas d'émotion vraiment très intense.
Le visage en lui-même est assez classique, avec une mâchoire plutôt droite, un nez bien fait, et la plupart des organes sensoriels (nez, bouche, yeux et oreilles) bien proportionnés par rapport au visage en question. Le menton est couvert d'une légère barbe, soigneusement taillée, qui accentue le côté mature de son corps humain.

En parlant de la bouche et des oreilles... Comme tout Manakete qui se respecte, Sretsamynot se distingue des humains par des oreilles aux extrémités pointues, qu'il cachera souvent sous ses cheveux grâce à la longueur de ceux-ci. Du côté de la bouche, c'est une particularité qui est un peu plus difficile à apercevoir, car à moins que le ton monte jusqu'à ce Seret se mette à crier (ce qui est prodigieusement rare) ou qu'il se livre à des activités intimes ou relatives au cadre familial (comme...Manger, à tout hasard), il sera très compliqué d'entrevoir ses dents. Mais une fois qu'un observateur attentif les entrapercevra, il sera difficile de ne pas les remarquer. En effet, les canines de Seret, même sous forme humaine, sont plus proéminentes que des dents humains, et une fois les lèvres retroussées, il est presque impossible de les manquer.
Tout comme les jours se suivent et se ressemblent pour un Manakete, les tenues de Seret s'enchaînent et se distinguent par leur similitude. De façon presque systématique, le Manakete porte des tuniques bleues, et bien qu'elles ne soient pas toujours brodées de fil d'or, elles sont en revanche accompagnées, de façon sine qua non par une cape. Ladite cape possède un extérieur noir, qui protège du froid, et une doublure pâle, parfois beige mais souvent blanche, qui permet de dissiper plus efficacement la chaleur, ce qui fait de cette cape l'outil idéal pour lutter contre les différences de climat au court des voyages du Manakete. D'ailleurs, ses tuniques respectent un principe presque équivalent dans leur conception, dans la mesure où le tissu interne, que l'on repère à sa couleur pâle, permet de dissiper la chaleur et donc d'éviter d'avoir trop chaud, tandis que la partie externe, plus sombre, absorbe davantage la chaleur lorsque les températures extérieures sont faibles.

Bien que Seret n'ait jamais eu à s'en servir depuis l'acquisition de sa Dracopierre, sa forme d'origine fait un véritable étalage de la puissance d'un Dragon de Vent. Certains prétendent que tous les dragons se ressemblent. Oh, comme ils se trompent!
Non seulement tous les Dragons ne se ressemblent pas, mais il s'avère que chaque individu porte des marques très distinctives. Ainsi, même parmi des Dragons très similaires comme les Dragons de Feu, aucun individu n'est identique à un autre, pas même pour des jumeaux.
Sretsamynot ne fait pas exception à la règle. Recouvert d'épaisses écailles vertes très légèrement incurvées, son corps résiste extrêmement bien aux armes classiques, comme tout Dragon qui se respecte. Mais c'est aussi dans la forme de ses écailles que se trouve la marque distinctive de Sret. En effet, là où les écailles de son père étaient presque carrées, celles de Sretsamynot sont bien plus oblongues, ce qui améliore la souplesse de l'ensemble et augmente la surface qu'elles couvrent. Cependant, elles sont aussi moins épaisses, ce qui améliore leur légèreté, mais les rend un peu plus fragiles, notamment si on les compare à celles des Dragons de feu, chez qui les écailles sont notoirement beaucoup plus épaisses.
En ce qui concerne les dimensions de la créature, comme diraient certains dans de nombreuses générations, la forme draconique de Sretsamynot est «un autre délire». Mesurant plus de 15 mètres de long, sa tête pouvant se dresser à jusqu'à 5 mètres au-dessus du sol lorsqu'il est en position quadrupédique, et lourd de 15 bonnes tonnes bien pesées sur la balance, le reptile ancestral est surtout formidablement doué pour cacher son jeu. En effet, malgré sa taille et son poids, la créature reptilienne est parfaitement capable de dépasser un humain à la course, et bien que ses capacités de sprint soient particulièrement limitées, il est tout à fait capable d'égaler la vitesse d'une cheval au galop, ne serait-ce que pour quelques secondes. L'on peut également noter une souplesse avérée, ainsi qu'une agilité qui fait défaut à beaucoup d'autres animaux «géants». Les performances les plus impressionnantes restent les fameux «bonds», de gigantesque sauts permettant à la bête de franchir un fossé de 10 mètres de large sans effort.
Sous cette forme, bien qu'il soit capable de parler, sa voix devient si profonde qu'elle en devient parfois inaudible. Son souffle n'est pas brûlant, mais uniquement constitué d'air, que sa gorge comprime dans des proportions démesurées. En effet, contrairement aux Dragons de Feu qui possèdent un organe dédié à la production de flammes, les Dragons de Vent se contentent d'une puissance musculaire buccale supérieure. Le courant d'air qui résulte de cette compression, aisément apparenté à une gigantesque bourrasque (certains parleraient de début de tornade), est suffisamment puissant pour soulever de terre un cavalier et sa monture, si tant est qu'aucun des deux ne porte une armure lourde.
Mais la meilleure arme du Dragon des Vents qu'est Sretsamynot est bel et bien sa queue. Longue et fine, elle ne paie pas de mine au premier abord, ou en tout cas jusqu'à ce que l'on s'intéresse à la pointe, plus proche d'un gigantesque morgenstern que de l'ornement conçu pour la parade nuptiale. En effet, la pointe de la queue est pourvue de vingt-quatre longues pointes osseuses, réparties sur toute sa surface, et qui sont assez solides pour perforer une armure de cuir ou déformer une cotte de mailles en passant dans un anneau, ce qui fait de cette queue une arme mortelle que personne ne souhaite affronter.
Cette forme n'est toutefois pas sans défauts. En effet, en sus de la fragilité (très relative) de ses écailles, Sretsamynot ne possède pas le corps d'un Dragon Guerrier. Ainsi, même acculé, même en déchaînant toute la férocité dont il est capable, il ne saurait en aucun cas égaler la puissance d'un Dragon de Terre, par exemple. Le fait qu'il doive se contenter de son souffle d'air comprimé à l'extrême est également une véritable plaie, car le processus de compression est dramatiquement long comparé à l'embrasement du Dragon de feu.
Et enfin, sa dernière faiblesse, mais pas des moindres, est son incapacité à voler. C'est tout bête, mais c'est un réel handicap lorsque vos adversaires sont en surnombres et qu'ils ont l'occasion de monter sur son dos...

Description Mentale
En règle générale, Seret est un individu particulièrement calme et mesuré, préférant analyser une situation dans sa globalité avant de prendre une décision. Agissant surtout par raison et logique, il laisse très rarement ses émotions prendre le pas sur les raisonnements qu'il développe au fur et à mesure qu'une situation se développe devant lui. C'est pour cette raison qu'on le voit rarement sourire et que son visage reste très souvent fermé, ses yeux seuls trahissant alors son état d'esprit.
Dans un cadre plus intime, la donne change largement. Lorsqu'il est entouré d'individus à qui il a appris à faire confiance, ou plus généralement de personnes dont il sait qu'il n'a pas grand-chose à craindre, à commencer par les enfants, il se montrera bien souvent plus généreux sur le plan émotif, laissera entrevoir un panel d'expressions faciales beaucoup plus large.
Le fait d'être un Manakete pur-sang, et donc de bénéficier d'une durée de vie extraordinairement longue, rend Seret distant de ce que l'on pourrait appeler les «affaires humaines». Ainsi, même s'il comprend le concept de politique, par exemple, il n'a pas la moindre idée de comment cela fonctionne en réalité. Bien sûr, il sait ce qu'est un souverain, ainsi que le respect qui lui est dû, mais bien qu'il connaisse le principe du commerce, et l'amour inégalé que certains portent à l'argent et aux titres, il reste irrémédiablement ignorant des rouages de la noblesse et des intrigues de cour. Il faut également retenir qu'étant lui-même un Dragon, il a parfois bien du mal à admettre devoir plier le genou devant un Humain, aussi méritant soit-il par sa naissance. Son sang draconique lui confère par ailleurs un autre atout, et non des moindres: une patience à l'épreuve de tout ou presque.
Patience qui n'est pas simplement due à son sang. En effet, suite à tout ce qu'il a vécu, à commencer par le Purgatoire, attendre son heure pour mettre un éventuel plan en action relève de la seconde nature pour le Manakete. En effet, lorsque l'on est parfaitement conscient d'avoir jusqu'à 200 fois la durée de vie d'un Humain, mais que l'on vit à leur contact, il est plus que nécessaire de relativiser ses choix, et de comprendre que parfois, sans qu'on le sache, un plan à «court terme» mettra l'équivalent d'une vie humaine avant d'agir pour de bon.
En grande partie pour cette raison, Seret a commencé à réfléchir au plus court terme possible, parvenant non sans mal à adapter sa façon de penser pour la rapprocher au maximum de celle d'un humain. Là où le Dragon en lui considérerait une année comme moins qu'un battement de cil, Seret parvient aujourd'hui à en concevoir la teneur pour un humain.
Suite à son isolement forcé dans le désert de Nabata suite au Dernier Hiver et à la guerre du Purgatoire, Seret connaît assez peu de choses du monde extérieur, du moins tel que le connaissent les humains. Ainsi, devant une situation inconnue, il essaiera avant tout de comparer son environnement avec ce que son instinct de Dragon lui fera ressentir. Cette habitude l'empêche par moments de prendre pour argent comptant ce qu'on lui dit, ce qui indirectement, le rend particulièrement lent à faire confiance et à s'ouvrir aux autres. D'autant que malgré qu'il s'agisse de souvenirs de plus de mille ans, il se souvient avec une netteté surréaliste des événements du Purgatoire, bien qu'il refuse souvent d'en parler ainsi que de tout ce qui y est lié. De la même manière, sa mémoire lui faisant très peu défaut, il ne mentionne que rarement ses souvenirs en la matière, et même lorsqu'il est en confiance, il est très rare de l'entendre parler de ce qu'il y avait AVANT, à l'âge d'or des Dragons, lorsqu'ils étaient encore une race de seigneur respectés et surpuissants. Peut-être, avec un peu de chance, l'entendra-t-on évoquer avec amertume une civilisation millénaire réduite à néant par des inconscient, mais cela s'arrêtera souvent là.
Selon la perception qu'il a du monde, peu de choses surpassent son implication dans la protection et l'éducation de sa sœur. Et le Manakete s'implique au point qu'il suffise parfois d'un petit drame, d'un insecte un peu trop gros ou d'un objet coupant pour le faire sortir de ses gonds de façon surréaliste, dispensant malédictions antiques (qui bien sûr ne marchent pas) au petit bonheur et hurlant à qui veut bien l'entendre qu'il réduira en poussière tous ceux qui s'approchent d'elle. Heureusement, dans ces circonstances, il se reprend assez vite.
De la même manière, mieux vaut éviter de mélanger veaux et taureaux. En effet, la patience de Seret semble infinie, mais... Lorsqu'il se retrouve dans une perspective d'accumulation, que ce sont beaucoup de ces «petits riens» qui deviennent des contrariétés, puis des sources de frustration, les limites de sa patience ont tendance à s'étrécir de façon spectaculaire.

On pourrait se demander à quel genre d'activités pourrait se livrer un Manakete âgé de plus de 2000 ans une fois les archives draconiques achevées. Il s'avère qu'elles ne diffèrent pas beaucoup des activités qu'il exerçait avant de se consacrer pleinement aux archives. Écriture, invention d'histoires et éducation de Nefosa sont aujourd'hui les trois activités majeures qui charpentent son quotidien. Bien que sa sœur soit aujourd'hui techniquement bientôt une adulte, il se considère toujours comme chargé de sa protection, et même si, soyons honnêtes, il rêve du jour où elle pourra explorer sa propre voie... disons que les vieilles habitudes ont la vie dure... Autant dire que ce ne sera pas tout de suite qu'il renoncera à la protéger...
S'il y avait malgré tout un point majeur à retenir, ce serait que chacun des aspects de la personnalité de «Seret» sont en quelque sorte intrinsèquement liés à sa nature draconique. En effet, il n'est pas affecté par la dégénérescence qui touche les Dragons plus jeunes. Aussi, même sous sa forme animale, il reste en pleine possession de ses moyens, tout à fait capable de s'exprimer, même s'il se comporte de façon un peu plus animale, se montrant par exemple beaucoup plus disposé à recourir à la violence.
Bien qu'il protège énormément sa soeur, il essaie toujours d'envisager une situation sous un angle collectif. Ainsi, lorsqu'un problème épineux se présente, il essaiera toujours de privilégier l'intérêt du plus grand nombre, et même si on ne peut jamais vraiment parler de compromis, il est fréquent qu'il renonce à ses propres objectifs si cela lui semble totalement justifié. Mais en tout état de cause, il évitera le plus possible tout ce qui peut causer des problèmes au Manakete en général, et à lui-même et sa soeur en particulier.

Forces et Faiblesses
►Stratège: Sretsamynot possède de grandes facultés d'analyse, et est donc capable d'établir un plan très rapidement dans une situation donnée
►Presque humain: Là où la plupart des Manakete possèdent un corps plus faible que celui d'un humain ordinaire, Sretsamynot n'a pas fait l'erreur de rester passif physiquement. A grands renforts d'exercice, il a renforcé son corps, se dotant avec le temps de capacités physiques bien plus similaires à celle d'un humain ordinaire.
►Quête personnelle: Doté d'une forte volonté, Seret ne se fixe des objectifs que lorsqu'il se sait capable de l'atteindre. Lorsque c'est le cas, il est particulièrement rare de le voir échouer.
►Raisonnement: Très résistant au stress et à la pression, Seret parvient à garder la tête froide dans la plupart des circonstances.

►Satire facile: Seret exigera toujours d'autrui qu'il donne son maximum. Lorsqu'il a conscience que quelqu'un ne fait pas de son mieux, il le fera savoir, plus tôt que tard, et cela prend très souvent la forme d'insultes à peine maquillées, et il aura bien du mal à tenir sa langue en la matière.
►Fureur inexorable: Il n'existe pas de «petite colère» pour Seret, seulement des crises de rage difficiles à endiguer. Lorsqu'il perd le contrôle, il ne lui en faut pas beaucoup plus pour quitter la pièce et évacuer sa frustration en extérieur, bien souvent en brisant un ou deux objets au passage.
►Arrogance pernicieuse: Chassez le naturel, il revient au galop. Bien qu'il ait fourni de nombreux efforts, son ego redevient régulièrement celui d'une créature de légende. Cela ne paraît pas comme cela, mais cette facette de lui-même est une réelle faiblesse, très simple à exploiter lorsque l'on en a connaissance. En effet, une fois au pied du mur, Seret devient plus subtil, presque sournois, évitant soigneusement tout sujet fâcheux, évitant parfois la conversation en elle-même, tout simplement parce qu'il estimera que son ex-interlocuteur ne sera plus digne qu'il lui consacre du temps.
►Retour sur les souvenirs: Le talon d’Achille du Manakete. Malgré qu'il ait encore plusieurs millénaires devant lui, le fait qu'il ait commencé à penser comme un humain entraîne chez lui des phases de puissante détresse émotionnelle. Incapable de faire confiance rapidement et sentant régulièrement le poids des années, Seret est un individu qui refuse de parler du passé en présence d'inconnus. Certains concluront qu'il est en quelque sorte "coincé dans le passé", ce qui est vrai, car le Manakete rêve souvent à l'âge d'or où les Dragons étaient encore les maîtres...
►Embargo émotionnel: Seret est capable de bien des choses, mais admettons-le, il est têtu. Quoi que cela puisse être, quoi que vous puissiez imaginer, il rechignera à faire la moindre concession, ou à se départir de ses convictions. Pour parler plus simplement, il ne fait que très rarement des compromis, et il suffit que l'on ébranle ne serait-ce que d'un iota son échelle de valeurs pour qu'il revoie son opinion d'un tiers à la baisse.
►Ignorant sans sapience: Sretsamynot est certes un Dragon très intelligent, et il a vécu des siècles auprès des humains... Mais même en tant que Manakete, il a encore beaucoup à apprendre. Même en faisant ses exercices, il ignore presque tout du maniement des armes, par exemple, n'ayant à ce sujet que de cagues notions, probablement survolées lors de la lecture d'un vieil ouvrage dont il aura de toute manière oublié fort à propos le nom. De même, l'étiquette n'est clairement pas son fort, pas plus que les relations humaines. Comme on l'a vu, il juge souvent les gens, et s'en tient souvent à sa première opinion, rechignant à modifier ladite opinion.
►Pourquoi es-tu si faible?: Les Dragons de Vents sont très rapides, certes, mais ils n'auront ni l'endurance et la résistance des Dragons de Terre, ni la puissance brute que canalisent les Dragons de Feu, et encore moins le discernement exacerbé des Dragons Divins. Seret ne fait pas exception à la règle,et malgré sa grande intelligence, un adversaire immédiatement plus puissant que lui physiquement pourra prendre aisément l'avantage, surtout en tenant compte du fait qu'il est incapable de voler...

Histoire
Sretsamynot aurait la chance de ne pas être un enfant unique. Étant né bien avant que la race des dragons ne commence à dégénérer ou soit même atteinte de stérilité, il grandirait au milieu d'une fratrie, au contraire des générations suivantes, qui pourraient difficilement produire plus d'un rejeton. Né au milieu des Dragons Verts, aussi appelés Dragons des Vents, dotés d'une très forte longévité, Sretsamynot ferait très vite la connaissance de sa fratrie.
Raehsarbmada, le cadet, étant bien plus affilié au Feu, deviendrait encore plus puissant physiquement que son propre père.
Smailliwnomis, au contraire, affilié à la Glace, serait bien plus en retrait, appréciant étudier l'histoire de cette civilisation inégalée que les dragons, créatures surpuissantes entre toutes, avaient bâti.
Nefosalrak, toute dernière née, viendrait au monde alors que Sret était déjà âgé de plusieurs siècles.
Les Dragons des Vents avaient un avantage: c'était certes un type de dragons bien à part, car réputé pour sa vitesse de vol (et de déplacement en général) absolument ahurissante pour des créature de cette taille, mais il fallait surtout remarquer qu'ils se considéraient tous comme un Clan, ou plutôt comme une grande famille, car ils avaient tous un point commun: l'absence d'un organe producteur de fluide offensif. Les Dragons de feu généraient des flammes, les Dragons de Glace du fluide cryogénique...
Pour les Dragons des Vents, rien de tout cela, uniquement une capacité à énormément comprimer l'air à l'intérieur de leur gorge. Mais ils avaient fait de cette faiblesse une force, et faisaient montre d'une grande solidarité. Ainsi, entre eux, ils étaient très proches les uns des autres, et la plupart s'entraidaient au maximum. Cependant, les Dragons des Vents n'étaient pas tous égaux, et la famille de Sretsamynot était dépourvue d'ailes, et donc incapable de voler. Un comble pour des Dragon des Vents, mais qui ne leur valait nulle moquerie, car s'ils ne pouvaient pas voler, ils compensaient par une dextérité et une précision supérieure, semblant plus athlétique que leurs pairs.
Sretsamynot serait fils unique pendant une très longue période, sa propre mémoire estimant la période en question comme s'étalent sur plus d'un siècle, environ 90 pour être précis.
Cette période, considérée comme la «petite enfance», était une période pendant laquelle un dragon, aussi puissant soit-il, possédait les mêmes défauts que n'importe quelle créature vivante à sa naissance: une maladresse complète, une fragilité physique et émotionnelle au moins équivalente à celle des humains, et une absence totale d'instinct de conservation.
Heureusement, les Dragons étaient encore totalement sains d'esprits, si l'on peut dire, et sa famille prit soin de lui comme n'importe quelle famille le ferait avec l'un des siens. Le jeune dragon put donc découvrir le monde sans entrave, s'intéressant rapidement à tout, avec une curiosité inégalée, sous la tutelle vigilante de ses parents. La tradition des dragons étant presque exclusivement orale, nul besoin pour Sret d'apprendre à lire ou a écrire, et il reçut un enseignement, autant de par sa mère que de par son père, qui lui conférèrent une grande tolérance envers autrui, quel qu'il soit., ainsi qu'une très importante capacité à pardonner, même si, comme tout Dragon qui se respecte, il était assez lent à faire confiance.

La naissance de Raehsarbmada, survenue alors que Sretsamynot était âgé de 240 ans, suivie de celle de Smailliwnomis alors qu'il en avait 405, diminua sensiblement l'attention qu'on lui portait. Mais point de crise d'adolescence ni de caprices pour Sretsamynot, car son esprit particulièrement raisonné avait compris qu'il devait laisser une place à ses frères.
Sans forcément s'imposer comme un leader, Sretsamynot développa un esprit critique aigu, d'excellentes capacités de réflexion, mais surtout une capacité à «lire» des situations qui lui permit de désamorcer bien des tensions, et d'éviter des disputes, autant au sein de sa famille qu'avec d'autres Dragons, même lorsque ceux-ci étaient totalement opposés, comme les dragons de Terre.
Un jour, cependant, un problème majeur commença à toucher ce peuple pacifique: les Dragonnes ne parvenaient presque plus à produire de descendance viable. Les plus sages savaient que la fertilité de leur peuple avait quelque peu diminué au fil des siècles, mais jamais ils n'avaient eu à en constater les conséquences de façon aussi directe.
C'était tout comme si la nature leur envoyait un message, un message qui faisait froid dans le dos. Avaient-ils abusé de leurs pouvoirs, et en payaient-ils le prix?
D'autant que ce problème serait rapidement suivi d'un autre. En effet, une nouvelle race dominante contestait la suprématie des Dragons: les humains. Comme tous les Dragons, pendant des décennies, Sretsamynot affronterait les humains à plusieurs reprises, souvent seul, plus rarement accompagné, mais presque jamais aux côté d'un des membres de sa famille.

La dureté du conflit ébranla sévèrement les conviction du jeune dragon, alors seulement âgé de 1400 ans, ayant tout juste atteint l'âge adulte. Se sortant vainqueur de plusieurs de ces affrontements, il essaya de comprendre. Qu'est-ce qui avait poussé les Humains à une rébellion de cette ampleur?
Mais il n'avait aucun moyen de comprendre une telle chose. Pour les Dragons, les Humains avaient toujours été insignifiants, naissant et mourant en ce qui semblait un simple battement de cil. Les Dragons les plus arrogants en parlaient comme de simples insectes...Et voilà que les Humains commençaient à maîtriser des magies et des armes capables de les blesser...
Ce changement ne serait pas sans conséquence. Les Dragons nouveaux-nés étaient différents. Plus agressifs, plus violents...
Ces nouvelles générations se rapprochaient davantage des bêtes sauvages que des guides spirituels qui avaient presque entièrement façonné ce monde de leurs propres mains,car forcés de se battre dès leur plus jeune âge pour leur propre survie...
Jusqu'à ce que certains Dragons, pourtant parmi les plus sages et les plus prudents, proposent l'impensable: créer des Dragons de guerre à partir de rien. Des poupées sans âme, conçues uniquement pour inverser le rapport de force avec les humains. Les Dragons divins, les plus sages et les plus respectés d'entre tous, refusèrent de participer à ce qui était le pire de tous les sacrilèges à leurs yeux. Pourtant, l'une d'entre eux resta en arrière.
Une jeune Dragonne Divine, baptisée Idoun, que Sretsamynot connaissait un peu, juste assez en fait pour qu'il puisse admettre être en bon termes avec elle. Idoun fut alors sacrifiée. Son esprit détruit pour la rendre docile, elle commença à produire des Pseudo-Dragons par dizaines, Ce qui fit une fois encore pencher la balance en faveur des Dragons.

Les Dragons purent donc quelques peu refaire leurs forces pendant une courte phase d'équilibre de la terreur qui dura à peine une décennie. Durant cette période, Sretsamynot s'enquit du sort de sa famille, et apprit que pendant qu'il bataillait contre les humains, sa mère avait donné naissance au dernier membre de la famille: sa sœur Nefosalrak. Ses deux frères étaient également en vie, mais son père, qui faisaient partie de ceux qui s'étaient radicalement opposés à la création du Démon-Dragon, avait rendu l'âme quelques semaines plus tôt à peine. L'équivalent de quelques dixièmes de secondes dans la vie d'un Dragon...
Cependant, le Dragon, désormais un véritable adulte, n'aurait pas réellement le temps de ressentir tout le poids du chagrin. Huit Humains surpuissants, possédant le pouvoir de vaincre même les Pseudo-Dragons sans le moindre effort, émergeaient parmi les armées humaines. Face à ces huit champions, aucun dragon n'aurait pu résister bien longtemps, et même Idoun, qui aurait dû devenir la créature la plus puissante que le monde ait jamais porté, sombra dans un sommeil profond, supposé éternel, lorsque Hartmut plongea l’Épée des Sceaux dans son cœur.
Privés de leur meilleur arme, les Dragons souffrirent des conséquences de cette perte, mais pas seulement à cause du chagrin: ce que les légendes appelleraient le Dernier Hiver venait tout juste de commencer...
La toute dernière bataille avait déjà tant coûté aux Dragons qu'il n'y eut presque pas de résistance lorsqu'ils furent chassés. Seuls les plus énergiques et les plus déterminés parvinrent à s'enfuir, à commencer par les Dragons Divins. Les deux frères de Sretsamynot succombèrent à leurs blessures peu de temps après, leur corps ne parvenant pas à supporter le manque de magie ambiante. Sa sœur Nefosalrak, tout juste âgée de 15 ans, était encore énergique, tel un jeune chaton, et put donc survivre au manque de magie, bien qu'elle soit devenue avec les années extrêmement faible et chétive.

Comme ses parents avant lui, Sret joua le rôle de protecteur et d'éducateur du mieux qu'il put. Pour assurer sa protection, le jeune Dragon fuit les terres humaines, suivant les traces des Dragons Divins. Il y avait deux raisons à ce choix. En premier lieu, il savait que les Dragons Divins se réfugieraient dans un endroit reculé, difficile à atteindre. Mais le plus important était que même si les Dragons se réfugiaient dans un autre monde, rien ne disait que les Huit Légendes ne pourraient pas faire un massacre s'ils trouvaient un moyen de franchir la Porte du Dragon... Emportant avec lui sa jeune sœur et les souvenirs chéris de sa famille, il fut parmi les premiers à accepter la proposition des Dragons Divins de renoncer à sa forme draconique.
En effet, malgré ce qui s'était passé durant les dernières décennies, le temps passé au contact des humains ne s'était pas toujours résumé à se battre. Certains Humains, malgré les enjeux, respectaient les Dragons, au point (pour certains) de refuser le combat lors qu'ils en rencontraient un. Une entente était-elle donc encore possible?

Lorsqu'il découvrit que de nombreux Dragons des Vents refusaient de renoncer à leurs pouvoirs, il tenta de les convaincre du mieux qu'il put, sans succès. La plupart des survivants, devenant de plus en plus sauvages, commettaient systématiquement un erreur qui permettaient aux humains de les retrouver et de les abattre tôt ou tard. Seuls ceux qui acceptaient de porter une Dracopierre échappaient à leur vigilance et survivaient au carnage, du moins pour l'instant.
Ceux qui porteraient désormais le nom de Manakete trouvèrent refuge dans le désert de Nabata, dans le village d'Arcadia, où se trouvaient déjà des Humains profondément pacifiques et tolérants, qui reconnurent les Dragons sous l'apparence des Manakete, et collaborèrent étroitement avec eux pour bâtir un oasis de paix. Ce fut l'occasion pour Sretsamynot de découvrir quelque chose de merveilleux: l'écriture. La durée de vie tragiquement courte des Humains les empêchait de pouvoir perpétrer une réelle tradition orale sans qu'un récit ne soit déformé, aussi fallait-il se rabattre sur des solutions plus...permanentes. Le Dragon Vert, l'un des derniers de sa race, apprit donc à lire et à écrire auprès des Nabatans, prenant alors l'apparence que certains lui connaissent. Ainsi, main dans la main, Nabatans et Manaketes bâtirent une gigantesque bibliothèque, recelant des savoirs plusieurs fois millénaires, tâche qu'ils effectuaient en étant presque oubliés des dieux et des hommes, bien qu'il arrivât assez régulièrement que certains Manakete, s'aventurant à l'extérieur du désert, soient capturés par les Humains pour être ensuite tués, lorsqu'ils n'étaient pas exécutés sur place.
C'est à cette époque que celui qui porterait plus tard le nom de Seret se découvrit un véritable don pour la narration et l'écriture. La plupart des habitants d'Arcadia connaissaient au moins en partie sa véritable nature, et l'acceptaient pour ce qu'il était, sachant parfaitement ce que cela pouvait impliquer. A croire qu'ils n'étaient pas intimidés par le fait que Sretsamynot puisse se changer en monstre surpuissant capable de réduire la totalité du village en cendres... Mais il se doutait bien de ne pas être le premier Dragon que les Nabatéans rencontraient. En revanche, ce qui l'émut sincèrement fut l'étroitesse de la collaboration entre Manakete et Dragons. Il en était même arrivé à croire qu'un humain et un dragon représentaient, depuis l'émergence des Huit Légendes, deux facettes d'une même pièce, les deux peuples, une fois réunis, produisant des résultats d'une efficacité colossale.
C'est d'ailleurs à cette époque que Sret réalisa à quel point les Manakete étaient faibles physiquement, comparés aux Humains. Son égo draconique hurla au scandale, bien évidemment, fustigeant sa conscience et l'intimant de trouver une solution.
C'est ainsi qu'au fil des mois, le Manakete partagea son temps libre en trois parts pratiquement égales. La première, celle qui lui tenait le plus à cœur, était de transmettre l'éducation draconique à Nefosa. La seconde, c'était de fortifier son corps, pour pouvoir au moins égaler un humain en cas d'affrontement physique. La troisième, celle à laquelle il prenait un plaisir presque innocent, était l'écriture d'histoires. Courtes et hachées au départ, elles ne firent que s'améliorer au fil des années, jusqu'à se que sa façon d'écrire soit plus réputée dans le village que son nom lui-même, certains apprenant à reconnaître son style d'écriture avant même de connaître le nom de Sret.
Mais sur tout les plans, tout allait bien. Nefosa était en sécurité, lui-même comblait petit à petit le fossé qui séparaient les capacités humaines et celles des Manakete, et ils étaient à l'abri du besoin. Oui, tout était parfait...
Jusqu'à ce qu'une des Huit Légendes en personne, Athos, soit guidé jusqu'à Arcadia dans sa quête des savoirs arcaniques. Comme bien l'on pense, beaucoup de Manakete présents, Sret en premier, se montrèrent méfiants envers celui qui avait massacré des centaines des leurs. Mais les motivations d'Athos démontrèrent une sincérité infinie et une implication complète.
Le temps aidant, Sret et Athos commencèrent à coopérer, s'aidant mutuellement. Sret commença à respecter profondément Athos pour sa sagesse et son expérience, qui étaient, en équivalent humain, presque similaire à la sienne. Il y avait de quoi ébranler les convictions de plus d'un.

500 ans après la fin de la Guerre du Purgatoire, il serait rejoint par Nergal, un mage avide de savoirs. Le Manakete chercha d'abord à s'opposer à cette réunion, estimant que si l'une des Huit Légendes transmettait son savoir, les conséquences seraient désastreuses. Pourtant, après une longue discussion avec Athos, il fut convaincu, devenant pour de bon un proche ami de l'Archisage, et ne s'opposa pas aux recherches qu'il menait avec Nergal, les laissant profiter du savoir de la bibliothèque gigantesque qui s'était constituée au fil des siècles...

Jusqu'au jour où Nergal, dans sa quête de la Quintessence, commença à s'intéresser de (beaucoup trop) près aux Manakete. Il voyait en eux une source de Quintessence bien plus conséquente que tout ce qu'il avait pu trouver auparavant. Ce jour-là, Sretsamynot fut l'un des premiers à affirmer son soutien à Athos. Il n'avait jamais vraiment apprécié Nergal, sans vraiment savoir pourquoi, mais alors qu'il avait une raison, il n'allait pas se gêner! Nergal fut chassé d'Arcadia, et cela donna à réfléchir à Sretsamynot. Peut-être le pouvoir des Dragons, fusse-t-il contenu, était-il trop grand pour ne pas susciter les convoitises?
Pendant les années qui suivirent, Sretsamynot partit à l'assaut des pyramides de connaissances qu'il avait lui-même bâti, mais sans succès; il fut incapable de trouver un moyen de rendre les povuoirs draconiques totalement inaccessibles. Les seuls qui auraient pu posséder un tel savoir auraient pu être les Dragons Divins, mais il était évident que même si Sretsamynot était lui-même un Dragon, ils refuseraient de partager un savoir avec tant de potentiel. AUssi, lorsque 500 ans après avoir été chassé, Nergal refit parler de lui sur l'île de Valor, "Seret"n'avait aucune alternative à offrir pour protéger davantage les Manakete de l'influence maléfique de Nergal. Le Dragon Vert et Athos eurent alors une longue discussion au sujet des méfaits que pourrait commettre Nergal dans sa quête folle de pouvoir, mais aussi sur les limites des pouvoirs liés à la Quintessence. La conclusion était plutôt simple: Nergal devait être vaincu pour de bon, quitte à réduire tout ce qui resterait de lui en cendres... Pendant près d'une journée, Sret insista pour accompagner l'Archisage, sans succès. Toutefois, Athos semblait confiant. Même si Nergal atteignait un stade qui se rapprochait de la toute-puissance, il restait un simple mortel. Et en tant que simple mortel, ne serait-il pas particulièrement vulnérable à un pouvoir qui avait défait les dragons?

C'est donc avec la conviction que l'Archisage n'aurait aucun mal à défaire Nergal qu'un Sret à peine rassuré passa un marché avec Athos. Puisque ce combat contre Nergal serait probablement son dernier, Sretsamynot souhaita être informé le plus tôt possible de son succès ou de son échec, le cas échéant. Une fois Nergal défait, les Manakete auraient un souci de moins, et peut-être Arcadia pourrait-il enfin s'ouvrir au monde... Athos travailla alors toute une journée, remettant finalement au Manakete une pierre polie à quarante-deux facettes, dont l'éclat, amplifié magiquement, s'éteindrait sitôt que l'Archisage rendrait l'âme. Ensuite de quoi, Athos quitta Arcadia, et rejoignit un groupe de jeunes héros, dont Sret ignorait jusqu'aux noms, sur l'île de Valor...
Mais le destin étant ce qu'il est, des forces supérieures avaient décidé que la victoire d'Athos sur son rival Nergal lui coûterait la vie. La nouvelle ne tarda pas à arriver en Arcadia, et le Dragon Vert fut parmi les premiers au courant, grâce à la gemme que Athos lui avait confiée.
La mort de celui qui avait été son tout premier véritable ami Humain, il fallait bien l'admettre, ne fit pas s'effondrer le monde de Sret autour de lui, bien au contraire. Sa volonté lui permit de se montrer plus fort que sa tristesse et de ne pas s'enfermer dans son chagrin, mais il y avait plus que cela. Certes, il avait été peiné d'apprendre la mort d'Athos, mais... Cela s'était arrêté là. Tout au plus pourrait-il même tirer une certaine fierté de sa capacité à ne pas sombrer, à posteriori?

Durant les années qui suivirent, Sretsamynot prit le nom «définitif» de Seret, bien plus aisé d'utilisation lors de ses interactions avec les humains qui vivaient à Arcadia. Il dut jongler entre la continuité de son travail avec les érudits humains et l'éducation de Nefosalrak, qui choisit elle-même le nom de Nefosa, à la fois plus court et plus pratique à l'oreille humaine. A la grande surprise de Seret, elle s'était même particulièrement bien adaptée à la vie en société, ayant tissé des liens d'amitié pratiquement indestructibles quelques années seulement après leur arrivée dans le désert. Mais elle ne s'était pas arrêtée là, et même après le départ d'Athos, elle continuait d'apprendre à se mêler aux autres, au grand dam de son grand frère qui malgré les années la couvait toujours autant.

La vie continua donc en Arcadia...jusqu'à ce qu'une nouvelle que Seret n'aurait jamais voulu entendre atteignit ses oreilles: 20 ans après la mort d'Athos, d'autres Manakete ravageaient les rangs de l'humanité. Même si Arcadia semblait miraculeusement épargnée pour le moment, les rumeurs se propageaient vite. Ce qu'il se passait à l’extérieur du désert était tout simplement trop imprégné de légende pour que l'on puisse se permettre de l'ignorer. Le Manakete Vert commença à craindre pour la survie non pas de l'humanité, ni même pour les Manakete, mais pour la survie du monde lui-même; si un nouvel Hiver avait lieu, qui savait ce qui aurait pu se produire?

Lorsque les troupes de Bern envahirent la région, à la recherche de l'une des Armes divines, Seret fut déchiré. Devait-il rester et se battre, au risque de mettre Nefosa en danger, ou au contraire devait-il se cacher avec elle? Il ne lui fallut que quelques heures pour prendre sa décision, et le duo resta caché tout au long de la présence des généraux de Bern. Lorsque ceux-ci partirent enfin, Seret réalisa que de nombreux Manakete avaient perdu la vie, et il en éprouva un grand ressentiment envers Bern. Pire encore, une très jeune Manakete, Fae, manquait à l'appel. Redoutant ce qui pourrait arriver si elle était retrouvé par ceux qui se faisaient les ennemis de l'humanité, Seret mobilisa toutes les ressources auxquelles il pouvait faire appel afin de retrouver Fae, ne serait-ce que pour être rassuré sur son sort, en vain.
Heureusement, cette période de confusion fut vite résolue lorsqu'on apprit que Fae avait été retrouvée par un certain Roy, fils d'Eliwood, qui avait pris part à la chute de Nergal une vingtaine d'années plus tôt. Le soulagement de Seret fut palpable, au point que ses yeux, qui étaient devenus presque noirs sous le poids du stress, reprenaient peu à peu leur couleur verdoyante habituelle. Il remercia du plus profond de son cœur celui qui, moins d'un an plus tard, reviendrait avec une vieille connaissance...
Et en effet, suite à la chute de Zéphiel, dont les échos retentiraient pendant des années dans tout Elibe, Seret, pour la toute première fois depuis qu'il avait emprunté une forme humaine, pleura. Idoun était en vie... Bouleversé autant par le retour à la raison de la Manakete que par ses propres larmes, il tomba en catatonie, succombant au trop-plein d'émotions pour la première fois de sa vie. On s'empressa de le placer dans une chambre un peu isolée. Le Manakete n'émergerait de cette catatonie que trois jours plus tard, lorsque Nefosa l'appela par son nom complet, mais seulement après l'avoir secoué comme un prunier! Mais il avait entrevu quelque chose... Il avait entrevu, durant ce sommeil catatonique, sa fratrie, ou plutôt ce à quoi ils auraient pu ressembler s'ils avaient été des Manakete comme lui. Mais il chassa cette idée de son esprit. Les regrets n'étaient qu'un frein qui empêchaient d'aller de l'avant, et c'était un sentiment qui lui était détestable.

Le fait qu'il ait échoué à saisir l'occasion unique de remercier personnellement Roy serait le plus grand regret de Seret pendant les années qui suivirent. Mais il y avait bien plus important. La menace d'une nouvelle Guerre du Purgatoire, ainsi que l’avènement d'un nouveau Dernier Hiver, avait été écartée pour de bon. Comprenant que le monde allait probablement cesser de les chasser à vue, le peuple Manakete commencèrent petit à petit à quitter Arcadia, redécouvrant le monde pour la première fois depuis plus d'un millénaire.
Toutefois, Seret ne quitta pas le désert tout de suite. Malgré que le calme soit revenu en Elibe, trois ans après la mort de Zéphiel, il n'avait pas quitté le désert, pas plus que Nefosa. Pour les deux Manakete, les années qui suivirent directement la chute de Zephiel seraient consacrées à une vie de calme et d'étude comme on ne pourrait en connaître que dans un village comme Arcadia.
Malgré toutes les années qui s'étaient écoulées depuis son arrivée à Nabata, son projet n'était pas terminé. Les Archives draconiennes n'étaient pas complètes, l'histoire et la culture des Dragons étaient si vastes qu'un plein millénaire n'avait pas suffi à présenter le monde tel que les Dragons avaient pu le connaître avait l'avènement des Humains en tant que nouvelle race dominante. Conscient de la quantité de travail qui restait à faire, Seret y consacra toute son attention, ou presque, n'étant distrait que de façon sporadique.

Bien sûr, l'appel de l'aventure se fit entendre, et plus d'une fois! Après tout, le monde tel qu'il apparaissait aux yeux de Seret après le Purgatoire semblait si différent! Pourtant, le Manakete y résista, se consacrant à sa tâche au point de s'y jeter à corps perdu, passant des jours entiers enfermé, sans rien pour le distraire. Son corps humain n'ayant pas la même endurance que son corps de dragon, même son entrainement ne put le protéger de plusieurs syncopes. Nefosa, veillant sur lui malgré tout, eut à chaque fois les bons réflexes. Ce ne fut qu'au terme de trente ans après la mort d'Athos que le gigantesque ouvrage de Seret fut achevé. Enfin, après plus d'un millénaire, les archives draconiques étaient complètes, et Seret en tira une satisfaction sans bornes. Même pour un Manakete, c'était une longue période, après tout, et un ouvrage titanesque de surcroît! Le seul défaut des archives était que les Dragons les plus reclus, comme les Dragons de Glaces, en seraient en partie absent, car le Dragon Vert n'était pas parvenu à entrer en contact avec eux, et n'avait donc pu recueillir leur histoire. Il en allait de même pour les Dragons Divins, dont il avait raconté l'histoire uniquement en se basant sur ses propres souvenirs, même s'ils étaient plutôt fidèles à la réalité.
Cet ouvrage colossal enfin achevé, Seret pourrait enfin s'aventurer à l'extérieur du désert. Depuis sont arrivée en ce monde, il avait fait constamment face au passé, analysant tout ce qu'il rencontrait du point de vue du Dragon en lui. Mais à présent qu'il laissait derrière lui cette quantité ahurissante de savoirs ancestraux, et qu'il pouvait enfin se consacrer à autre chose, il souhaitait, pour la première fois depuis près d'un millénaire, découvrir le monde comme un Homme le ferait. C'est ainsi que très exactement 1300 ans après leur arrivée dans le désert, Seret et Nefosa plièrent bagage et s'en allèrent enfin découvrir ce monde qui n'attendait qu'eux...


Pseudo : Sur le net, je réponds souvent au pseudonyme d'Akarath Ryordan
Âge : Je vais paraître vieux jeu, mais on ne demande pas cela à une dame!
Comment vous avez connu le forum : J'admets avoir tourné autour de ce forum pendant plusieurs mois. Puis est venu le moment où j'ai commencé à jouer à Three Houses, et Seteth étant mon personnage préféré... Je ne me suis pas gênée!
Ce que vous en pensez / suggestion : Très encourageant, je suis parfaitement consciente que ça représente beaucoup de travail! Cependant, je ne cache pas qu'unpeu plus de variété dans les couleurs (plutôt qu'un simple camaïeu de bleus) serait plus agréable à l’œil! Pour le reste, l'image du forum est très bien choisie, on sent bien le côté «tout reste à découvrir à présent...» inhérent à un forum roleplay.

Bueno bueno, c'est l'heure de ta seconde notation.

Style, langue, qualité d'écriture 1,5/2
NGAAAH T'AS CASSE MON CODE D=
Hrm... Passons.
Franchement, j'aime beaucoup ta manière d'écrire, malgré un certain nombre de fautes, d'inattention, de correcteur, quelques répétitions, mon collègue ayant déjà précisé les nombreuses coquilles du texte... Mais finalement rien de grave considérant la taille de ton texte. Et surtout, considérant le fait que tu ne sois pas Français d'origine.
T'as une chouette plume. Ouep.

Crédibilité 0,5/2
En regardant de loin ça peut passer, le caractère est cohérent avec son status de lettré, mais quand on se penche sur les détails... Eh.
D'abord, dans le physique, tu dis qu'il qu'il a l'air d'un combattant expérimenté, et qu'il est un combattant expérimenté... Non. Tu n'en parle nulle part dans ton histoire, à aucun moment il n'entraine son corps humain. Si tu avais été dans la rubrique sur son corps de dragon, ok, mais là ça ne passe pas. Surtout quand on fait le rapport taille/poids... 1m90 pour 70kg, il est fin, très fin... fin crevette. C'est pas un athlète le gars.
Ensuite, si on retrouve le calme et le coté "réfléchi" dans son histoire, je trouve que son orgueil ressort quand-même vachement moins souvent, et même... Pour un stratège, le passage où il décide de se faire plonger dans le coma par Athos c'était genre la pire décision du monde... Surtout en emmenant sa sœur avec lui : Pourquoi ? Mais nous reviendrons en détail sur cela dans l'histoire...


Originalité 1,5/2
Un dragon lettré, jeune-vieux, avec une sœur dont il doit prendre soin, un dragon sans ailes, ça part bien, surtout qu'avec son passif on part pas sur une quête de vengeance débile... J'aime bien. On reste cependant dans un personnage de sage lettré assez classique, mais c'est assez bien tourné pour ne pas paraitre rébarbatif.

Physique 1,5/2
La description est très complète, on a une très bonne idée de la tronche du personnage, cela dit j'aurais quelques bémol à apporter à cette partie de la note. Notamment sur cette fameuse histoire de séismes... Je pense que ce serait juste mieux que tu vire totalement cette mention en faite, parce-que si tous les dragons vivant à Arcadia devaient faire autant de dégâts quand d'aventure ils prennent leur forme d'origine... La vile aurait déjà été rasée.
Pour les bons points, j'aime la précision de la description en particulier au niveau des couleurs, bien que j'aurais aimé un peu plus de précisions sur "les éléments de son visage bien proportionnés", genre la forme de ses joues, de son menton, lèvres fines ou épaisses, nez droit et pointu, ou aquilin, etc... Mais ça c'est moi qui pinaille dans doute.
Un élément que j'ai particulièrement apprécié... Ses vêtements. Tu ne dit pas "il a une tenue, elle est comme ça et basta", tu précise qu'il a plutôt un genre de vêtements, des couleurs qu'il apprécie plus que d'autres, une cape qu'il porte souvent parce-qu'elle est confortable et pratique, et tu explique pourquoi... Bref, j'ai adoré.
Oups, petit détail que j'ai failli oublier, la teinte des cheveux de Seret n'est pas inhabituelle. Des gars avec des cheveux verts, roses, violets, etc... On en croise partout dans les jeux.

Mental 2/2
Pas de souci pour moi de ce coté-ci, la description est complète et permet de se faire une bonne idée du personnage. J'aime aussi comment tu amène le fait qu'il ne fasse pas facilement confiance aux gens, non pas "comme ça, parce-que c'est classe" ou à cause d'un passé tragique (et pourtant avec le purgatoire, y aurait de quoi), mais comme un élément appartenant à sa nature et au fait qu'il mette du temps à réfléchir et à assimiler le monde qui l'entoure et qu'il ne connait pas.
J'ai aussi apprécié la manière dont il avait adapté sa vision du temps à celle d'un humain après les avoir longuement fréquenté, ça dénote d'un certain effort du personnage sur lui-même pour s'adapter malgré ses difficultés inhérentes à sa condition de Manakete. Bref, beaucoup de choses pour plaire.

Forces et faiblesses 1/2
Présenté comme ça, il n'y aurait pas grand chose à dire... En apparence, les défauts semblent contrebalancer les atouts. Cela dit, je ne peux pas ignorer le reste de la fiche... Notamment, tu ne fait nulle part mention dans ses points forts de sa forme draconnique, qui si on en croit ta description, est surpuissante... Ça, c'est un énorme point fort, qui ne figure pas dans la rubrique, tout en rendant quand-même une impression de grosbillisme. Et c'est dommage, parce-que c'est un point fort qui aurait pu être équilibré facilement. Genre en choisissant si ton dragon est plutôt rapide, puissant, résistant... Mais pas les trois à la fois. Même, son absence d'ailes peut constituer un point faible puisqu'il ne peut pas s'envoler pour échapper à ses ennemis. Sa taille sous forme draconnique en fait également une cible facile, en particulier si tu nerf sa résistance.
En réalité, mon plus gros souci sur cette rubrique, c'est que si on devine ses atouts physiques à travers toute la fiche, on a aucune idée de ses défauts physiques... Et c'est un énorme manque, d'autant que tu ne parle ici quasiment que de ses qualités et défauts mentaux. Et je ne peux pas passer outre la puissance du personnage qui transpire du reste de ton texte car, pour moi, elle n'est pas contrebalancée.
D'ailleurs, petit élément, tu dis que Seret s'est entrainé sous sa forme humaine pour ne pas être trop faible... Ça me pose problème, déjà parce-que ce n'est évoqué nulle part ailleurs dans ta fiche (excepté dans son physique, rapidement, quand tu dis que c'est un guerrier, détail déjà abordé dans la cohérence de ton personnage), mais aussi justement parce-que, de mon point de vue, la faiblesse physique de la forme humaine des Manaketes est là pour contrebalancer la puissance de leur forme de dragon... Donc ça fait péter un truc qui aurait pu équilibrer le perso.

Histoire 5/8
En regardant de loin, l'histoire se tient assez... On a un manakete, qui grandit à une époque plus clémente, a des frères et une sœur, la guerre, tout est chamboulé, mais fidèle à ses principes il décide de ne pas en vouloir aux humains, puis il rencontre Athos puis Nergal, ... Et c'est là que ça part en sucette.
De une, pourquoi plonger dans le sommeil alors qu'il pourrait aider Athos et ainsi améliorer leurs chances de vaincre Nergal ? Je sais que c'est pour respecter le lore des jeux, mais en terme de roleplay ça n'a aucun sens. Surtout qu'il décide de faire roupiller sa sœur avec lui, la privant de son développement normal.. C'est terriblement égoïste.
Puis il se réveille, suit les évènements de loin, est choqué par le retour d'Idoun, normal... Puis re-boulette, la semi-transformation... Il aurait pu simplement sombrer dans la catatonie, sans se transformer partiellement, surtout que ses pouvoirs sont scellés dans sa dracopierre, c'est pas comme si il devait contrôler le truc...
Puis à nouveau il se consacre à ses écrits, ok, pourquoi pas... Puis la soif d'aventure ? What ? Venant de Nefosa, ça m'aurait pas surpris, mais Seret est un érudit, un lettré... La dernière fois que la soif d'aventure aurait pu se manifester, il a choisit d'aller dormir quoi.
Je pose mes critiques, mais ton histoire a tout de même beaucoup de choses pour plaire. Déjà, tu t'efforce de t'intégrer à l'histoire du jeu, et c'est un effort que j'apprécie beaucoup, surtout que Seret est pas ce qu'on pourrait appeler tout jeune puisque sa vie couvre absolument tous les événements marquants de la trame de l'histoire... J'apprécie aussi que Seret ne se soit pas dit, comme 90% des personnages de fiction, "buuuh les zumains ils ont tué mes frères je vais me venger !", même si un peu de rancœur aurait été bienvenue... Même avec une large propension à pardonner, je pense pas que le meurtre de tes frangins soit aussi facile à avaler.
Le début de sa vie avec les humains est assez sympa aussi, avec la découverte de l'écriture, des histoires, le fait qu'il devienne lui-même "écrivains"... Je l'imagine bien faire la lecture à sa petite sœur, c'est attendrissant.
De même, et c'est un compliment en demi-teinte, le fait qu'il éprouve une aversion pour Nergal dès leur première rencontre sans savoir pourquoi... Ça peut être le signe de deux choses : Soit un instinct très fiable, soit une propension à avoir des à-priori sur les gens. Le premier pouvant compter comme une qualité, le second comme un défaut... C'est moi qui pinaille pour le coup, mais je pense que ça aurait mérité de figurer dans la rubrique "Qualités et défauts". En tout cas, dans l'histoire, ça laisse vraiment entendre qu'il la jugé sans le connaitre, et ça dénote une faiblesse du personnage, j'ai aimé.
Ah, et ça je suis obligé de le noter, et ça me tue parce-que tu avais fait attention dans le reste de la fiche, mais...

Seret a écrit:

mais qui ne leur valait nulle moquerie, car s'ils ne pouvaient pas voler, ils bénéficiaient d'une supériorité intellectuelle indéniable.

Ça... ça a le don de m'horripiler. Que ton perso ait tendance à réfléchir avant d'agir, oui. Qu'il soit stratège, ok. Mais pour ce qui est de l'intelligence, ca ne peut pas être dit comme ça dans une fiche. Et ça me saoule, parce-que toute personne disant dans sa fiche que son personnage est intelligent, s'il n'est pas capable de le jouer après, ça devient ridicule. De mon point de vue, il convient de laisser le lecteur se faire une idée de l'intelligence du personnage, de manière à ce qu'il devienne réellement intelligent... A partir du moment ou on dit "il est intelligent" dans une fiche de personnage, cette qualité perd toute crédibilité à mes yeux. A la première personne ca passe, parce-que si un personnage se juge lui-même intelligent, il ne l'est pas forcément et ça peut dénoter d'une suffisance et d'un sentiment de supériorité mal placé, mais à la troisième personne ça ne passe pas pour moi. Je suis allergique.

Conclusion :
Bref, dans l'ensemble c'est pas mal mais y'a beaucoup de trucs qui font hausser un sourcil, des erreurs de cohérence au sein du personnage et une large propension au grosbillisme qui me rend aussi allergique que le fait de dire qu'un personnage est intelligent. c'est franchement dommage. Surtout que je sens, je sens que tu essaye d'améliorer ta fiche ! Ça donne envie de t'encourager, de tout mon cœur ! Alors je vais faire ça. Sortir les pompons, t'encourager, te redire que si tu as besoin d'aide, de quoi que ce soit, Maze et moi sommes disponibles sur Discord pour parler.

Parce-que enfin, voila ma note finale : 13/20. En faisant le mixe avec la note de Maze, on arrive à 13,5. Un chiffre qui reflète notre avis à tout deux sur ta fiche : elle n'est malheureusement pas au niveau pour un Manakete.
Persévère dans l'effort ! Je sais qu'on dirait une phrase à la con que mettrait un prof sur un bulletin de note, mais je le pense vraiment, tu as le potentiel pour faire bien mieux. Alors montres-nous qu'on a raison !

Jaya Ballard a écrit:

Bueno bueno, c'est l'heure de ta seconde notation.

HARRRRR! Je venais de finir la réédition de ma fiche!

J'avais bien pris note de tout ce que Maze a écrit, et j'ai essayé d'adapter le contenu de ma fiche au mieux.

En toute honnêteté, je sais très bien que cette nouvelle version ne vaut pas un 20/20, mais si je pouvais obtenir le 16/20 requis pour incarner un Manakete "adulte", je serais la plus heureuse des personnes!

Maze a écrit:

MAIS là on arrive à un soucis, qu'évitait étonnamment le coup du sommeil, c'est que Nergal a été vaincu deux fois en fait. A l'époque où Athos a créé la boule à facettes pour Seret, c'était lors du pétage de câble de Nergal, il y a environ cinq cent ans en effet. Sauf que Athos (apparemment aidé de quelques Anciens du village, j'ai vu sur un wiki... why not) lui a caramélisé la figure, puis est revenu à Arcadia pour finir d'y grisonner pendant cinq autres siècles.

Pour une fois, je vais avoir la joie de rectifier un modérateur. De ce qui se dit dans le jeu, c'est que le premier duel entre Nergal et Athos s'est passé à Nabata même, puisque pour citer certains wiki, Nergal a été "chassé" et laissé pour mort à l'extérieur du désert, le tout après avoir été solennellement banni par les dirigeants du village. Il n'est dit nulle part, dans le jeu, qu'ils aient eu besoin de quitter le désert. Mais pour plus de clarté, j'ai changé cette partie et ajouté un peu de développement.

En ce qui concerne le reste, j'ai supprimé la partie au sujet de Bramimond.

J'ai modifié plusieurs choses un peu partout sur la fiche en tenant compte de tout ce qui a été dit, et je doute pouvoir modifier plus avant la fiche.

Style, langue, qualité d'écriture 1,5/2
Pas mal de fautes ont été corrigées ici, donc y'a du mieux, beaucoup de mieux, mais du coup je vais pouvoir souligner un truc qui m'avais déjà perturbé lors de ma première lecture, et qui est particulièrement visible au début de l'histoire... Tu utilise beaucoup le... On dirait un genre de conditionnel futur, c'est pas faux grammaticalement parlant hein, et je suis une bille en conjugaison, mais parler au futur dans une histoire, qui par définition se déroule au passé, surtout que tu utilise le passé aussi dans ton histoire... C'est super perturbant xD Ça, et... NGAH T'AS CASSE LE CODE !

Crédibilité 1,5/2
Dans l'ensemble le personnage est assez crédible, y'a juste cette histoire autour du départ d'Athos pour taper Nergal qui me laisse vraiment, vraiment très sceptique, de même que le rapprochement entre Athos et Seret qui me parait un peu étrange vu le caractère de Seret... Et comme c'est un des pivots de ton histoire, je ne peux pas l'ignorer. Et accessoirement, son paternel est mort lors de la transformation d'Idoun en dragon-démon, ses frères sont morts des suites de leurs blessures... Quid de sa mère ? On dirait qu'elle s'est évaporée XD
Pour le reste, rien a redire. Dragon des vents rapide, crache des bourrasques, le caractère colle globalement à ses actions dans l'histoire (notamment le fait qu'il surprotège sa sœur et ait du mal à la laisser faire sa vie seule, découlant du fait qu'elle soit sa seule famille, une des rares personnes en qui il ait confiance... Tu m'étonne qu'il veuille pas la lâcher xD)
Bref... Beaucoup de mieux, et l'histoire de la pierre à facettes reste plus crédible que le coma, donc ça va.

Originalité 1,5/2
Ma note ne va pas vraiment changer ici...

Physique 2/2
Bien mieux, beaucoup mieux ! Plus de tremblements de terre, pas mal d'éléments qui viennent contrebalancer le caractère grosbill de sa forme de dragon... I like it. On a une bonne description du personnage, avec même plus de précisions sur son apparence dragon au lieux de la multiplication de descriptions des effets de sa seule présence... Du bon travail.
Je précise quand-même que les cheveux verts n'ont rien d'inhabituel dans l'univers de Fire Emblem, mais vu la qualité du reste de la description je vais pas te retirer de point pour ça, ce serait vraiment pas cool de ma part XD

Mental 2/2
Pareille, du bon travail ici. Je trouvais déjà la description assez complète lors de ma première notation, ça fait plaisir de voir que tu l'a encore étoffée.

Forces et faiblesses 2/2
Aaaah, bah voila ! Là je trouve une balance plus équilibrée des forces et faiblesses... Limite, elle serait même trop déséquilibré en faveur des faiblesses, mais comme tu parle de sa vitesse dans la faiblesse qui aborde son manque de puissance ou de clairvoyance, ça va en vrai.
Juste... il a l'air d'avoir un caractère vraiment épouvantable, je plains tellement sa petite sœur XD

Histoire 6/8
Ici, il va s'agir de relever encore les quelques petits trucs qui font tâche... Genre ça :

Seret a écrit:

A croire qu'ils n'étaient pas intimidés par le fait que Sretsamynot puisse se changer en monstre surpuissant capable de réduire la totalité du village en cendres...

De un, Seret ne crache pas de feu, donc en cendres... Mouais, et ensuite, on avait pas mal atténué l'effet "arme de destruction massive" dans le reste de la fiche, c'est dommage que ça revienne ici.

Seret a écrit:

Le temps aidant, Sret et Athos commencèrent à coopérer, s'aidant mutuellement. Sret commença à respecter profondément Athos pour sa sagesse et son expérience, qui étaient, en équivalent humain, presque similaire à la sienne. Il y avait de quoi ébranler les convictions de plus d'un.

Ca c'est pas bien grave, et je pense que l'absence d'indicateur temporel n'aide pas, mais pour un mec qui émet des jugements catégoriques et en change très difficilement, plus qui a du mal à faire confiance, sachant qu'il était d'abord très méfiant envers Athos... Je trouve ce rapprochement assez étrange. S'il s'était déroulé sur quelques centaines d'années, j'aurais dit pourquoi pas, mais comme on a pas de précisions sur le temps qui passe...
Je ferais pas de quote pour ce souci, mais comme l'a souligné mon collègue, le passage où Athos lui donne la pierre à facette, jusqu'à la mort d'Athos... parait passer extrêmement vite. Trop, en faite. D'ailleurs, le joyaux l'a informé de la mort d'Athos, mais pas de celle de Nergal... Son premier réflexe n'aurait-il pas dû être de partir à la recherche de Nergal pour vérifier qu'il avait bien été tué, avec la volonté d'achever le travail d'Athos le cas échéant ? Ça n'avait pas l'air de lui poser de problème de laisser Nefosa à Arcadia quand il a insisté pour accompagner Athos à son départ...
Et puis toujours cette pointe de scepticisme quand tu parle de la soif d'aventure de Seret, un peu moins prononcée cette fois parce-qu'il a eu envie de partir avec Athos la dernière fois, et accessoirement parce-que cette perspective d'aventure lui offre des possibilités d'accumuler du savoir, un fait que tu précise cette fois et qui permet de rendre ce truc plus crédible ^^
Pour le reste, j'ai apprécié qu'on ait plus de précisions sur le clan des dragons de vent, qui me paraissent en pus assez legit (qu'ils soient connus pour leur rapidité me plait, c'est raccord avec ce qu'on pense généralement de cet élément), et la soif de connaissance de Seret devient une caractéristique purement personnelle, que tu n'essaye plus de justifier par le coté "ouaaah les dragons de vent sans ailes sont plus sages que leurs potes" et qui du coup passe beaucoup mieux à mon sens.
Et parce-que je dois le relever...

Seret a écrit:

C'est d'ailleurs à cette époque que Sret réalisa à quel point les Manakete étaient faibles physiquement, comparés aux Humains. Son égo draconique hurla au scandale, bien évidemment, fustigeant sa conscience et l'intimant de trouver une solution.

Ça m'a fait beaucoup rire, en plus d'être complètement légit et raccord avec la personnalité de Seret qui a de lourdes tendances à l'orgueil mal placé. Et en plus, c'était nécessaire pour apporter de la cohérence au personnage. Donc je valide.

Ce qui nous amène à une note totale de 16,5/20 pour ma part ! Si on fait la moyenne avec la note de mon collègue, on arrive à une note finale de 16,25 (oui je sais, c'est chelou d'avoir un .25 mais avec le système de points ça vaaaaaa u_u), ce qui t'offre 1625 points pour faire tes emplettes en boutique et chercher tes niveaux et compétences.
Une fois ceci fait, tu pourra te pencher sur ta fiche technique et commencer à rp.

Bienvenue pour de bon sur Fire Emblem : Blazing Dream ! Je vais de ce pas te mettre ta couleur et déplacer ta fiche dans les validés ^^