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Alan Tremett [terminée]
William Martell
William Martell
William Martell
Messages : 17
Date d'inscription : 07/11/2020
William Martell
Sam 7 Nov - 16:46
 
Informations générales

Nom/Prénom : Alan Tremett
Âge : 22 ans et quelques
Race : Humain
Pays d'origine : Étruria
Allégeance : Kyrteplia, esprit de magie noire / royaume d'Étruria
Élément : Vent


Descriptions & Background

Description Physique
Alan est un jeune homme de taille moyenne, maigrichon (1,68 m / 50 kg). La joue gauche de son visage long et ovale est marquée à vie par la cicatrice d’une brûlure dont il fut victime enfant. Devenu jeune adulte, Alan reçut un mauvais coup à la jambe droite, le condamnant à boiter pour le restant de sa vie.

D’autres parties de son visage et de son corps témoignent d’une transformation physique, due à son pacte avec un esprit. Alan avait à l’origine les yeux vert clair. Aujourd’hui, l’iris de son œil droit est noir et en lieu et place de la pupille se trouve un symbole jaune, en forme d’oméga. Aussi, Alan est né polydactyle, avec six doigts à sa main directrice (droite) ; aujourd’hui, cette même main a sept doigts. Autrement, à l’heure actuelle, le reste du visage et du corps d’Alan est « normalement constitué ». Sa chevelure blond clair, sa barbe tirant sur le roux et sa peau pâle sont encore intactes.

Côté vestimentaire, Alan porte principalement deux tenues différentes. Dans des lieux calmes, en dehors de situations sujettes à tension, le jeune homme porte une tunique en tissu bleu foncé, un pantalon en tissu blanc et des chaussures sans lacet, en cuir noir. Pour adoucir son visage en atténuant l’apparence de ses particularités faciales, Alan porte aussi un bonnet Josse noir.

Quand Alan doit faire appel à ses capacités de combattant (en entraînement, en combat, pour voyager en milieu hostile), il porte une gonelle à capuchon et à manches courtes, des  brassards, des gants, un pantalon et des bottines à lacets, le tout en cuir noir. Cette tenue octroie à Alan une protection physique légère et une liberté de mouvement modérée, ce qui est adapté à l’adresse modérée et à l’endurance physique plutôt faible du jeune homme. Alan se bat avec un sort utilisé via un tome de magie noire et il est capable de se défendre un peu avec un bâton.


Description Mentale
Marqué par les évènements difficiles de son enfance et de son entrée dans la vie adulte, Alan a peur de s’attacher aux gens. Le jeune homme a en effet connu de la maltraitance et perdu pratiquement toutes les personnes qu’il aimait et il porte encore parfois en lui le chagrin lié à ces pertes. Aussi, Alan a vécu des échecs qui lui ont empêché de suivre sa vocation d’entrer dans l’armée pour travailler au service du peuple étrurien. Cela l’a fragilisé et il est parti en quête de pouvoir en apprenant l’existence des esprits. Après la mort d’une autre personne qu’il affectionnait, Alan est devenu déterminé et résolu plus que jamais à devenir plus fort pour pouvoir se défendre et protéger autrui.

Ainsi, il a pactisé avec un esprit de magie noire. Le jeune homme croit être parfaitement conscient des conséquences néfastes du pacte et il est convaincu que l’union avec un esprit lui permettra de mener la vie qu’il recherche. Malgré les drames qu’il a vécus, Alan désire être au contact des gens et se faire des camarades.


Forces et Faiblesses
Parlons d’abord du physique d’Alan. Sa carrure maigrichonne et sa jambe boiteuse l’handicapent, l’empêchant quasiment de courir et lui conférant une endurance plutôt faible. Le jeune homme ne peut toutefois se défendre quelques minutes contre un adversaire s’il se retrouve acculé au corps à corps, à l’aide d’un bâton. La cicatrice sur sa joue gauche et l’oméga sur son œil noir donnent un air menaçant au jeune homme, malgré lui. C’est pour cela qu’il dissimule ces particularités dès lors qu’il n’est pas seul, sauf s’il doit intimider une ou plusieurs personne(s). Enfin, Alan dispose d’une puissante source de magie en son sein, mais son corps se transforme peu à peu en échange de ce pouvoir.

Concernant le mental, Alan est guidé par sa vocation de protéger son prochain, valeur qui lui a été inculquée par sa nourrice, son père, l’Église de Sainte-Élimine et un homme qui a sauvé le jeune homme en le payant de sa vie. Toutefois, Alan est aussi régi par le pacte qu’il a passé avec l’esprit qui habite son corps. Ceci est une autre contrepartie de la puissance empruntée à l’esprit, mais Alan préfère cela plutôt qu’être impuissant. Le jeune homme a la sensation que sa détermination est plus forte depuis qu’il est lié à l’esprit.

Enfin, Alan est capable de survivre un minimum en forêt, grâce à l’enseignement de celui qui a sacrifié sa vie pour le jeune homme. Alan peut élaborer des remèdes basiques, des bouillies pour ne pas mourir de faim et de petits abris de fortune en bois. Ses compétences se limitent là et il est incapable de chasser, guérir des blessures graves ou s’enfoncer sans risque dans les zones forestières les plus dangereuses.


Histoire
Alan naquit à Aquleia. Son père Brann était un architecte fort réputé dans tout Étruria, ainsi qu’à Ostia et à Bern. Alya, la femme de Brann, était une peintre réputée dans tout Étruria et tout l’Archipel de l’Ouest. La famille vivait confortablement dans un quartier huppé, où résidaient les artisans les plus notables de la capitale d’Étruria. Très pris par leur travail, Alya et Brann avaient peu de temps à consacrer à leur enfant unique, qui fut principalement élevé par une nourrice nommée Gertrude Hawthorn. Il s’agissait d’une jeune fille de 16 ans née dans une famille modeste, qui travaillait beaucoup pour aider financièrement sa mère, récemment devenue veuve d’un sculpteur qui n’avait pas beaucoup de renommée.

Pendant deux ans, Gertrude inculqua son amour pour l’art à Alan. La jeune fille connaissait les rudiments de la sculpture sur bois et elle fabriquait des objets divers. Gertrude demandait toujours à Alan quelles œuvres il aimait et la jeune fille les lui offrait, puis vendait ses autres œuvres au plus offrant. Aussi, la nourrice emmenait souvent le petit voir des œuvres architecturales ou picturales notables d’Aquleia. Alan était toujours enthousiaste. Il voulait s’intéresser au travail de ses parents, mails il était moins confiant avec eux qu’avec Gertrude. De plus, Brann et Alya étaient le plus souvent trop fatigués après leur journée pour avoir la patience de faire des « séances découverte » à leur fils.

Quelques jours après le deuxième anniversaire d’Alan, le roi Zephiel attaqua soudainement le royaume de Lycia, après avoir déjà sévi au royaume de Sacae. Du côté de la famille d’Alan, la guerre eut comme première conséquence de faire perdre un contrat juteux à Brann, lequel avait déjà investi une grande partie de sa dernière rentrée d’argent dans le recrutement d’un apprenti. Durant six mois, tandis que la guerre continuait, seule Alya avait beaucoup de travail. Cela permettait de maintenir tout juste les finances de la famille à flot, y compris pour les rémunérations de Gertrude et de l’apprenti de Brann. Ce dernier se vit proposer un contrat pour la construction d’une résidence secondaire à Bern, pour une famille noble d’Aquleia. À cause de la guerre, Brann avait peur de laisser sa famille seule et n’avait pas envie de travailler dans le royaume qui avait déclenché le conflit, mais il fallait bien renflouer les caisses. Le père d’Alan partit donc à Bern avec son apprenti.

Le lendemain du départ de Brann, le roi d’Étruria, Mordred, apprit à son peuple que son fils, le prince Mildain, était mort à la suite d’un accident à cheval. Quelques jours plus tard, la guerre atteignit l’Archipel de l’Ouest, alors encore rattaché à Étruria. Ceci priva Alya d’un tiers de sa clientèle. La mère d’Alan, qui commençait à manquer de travail et d’argent, dut s’occuper davantage de son fils,  alors âgé de deux ans et demi. Étant peu à l’aise avec l’élevage d’un enfant, Alya sollicitait souvent l’aide de Gertrude. Celle-ci, qui adorait Alan et compatissait devant la vie désormais plus modeste de la famille, offrit de travailler gratuitement pour Alya de façon temporaire.

La nourrice entreprit de s’occuper d’Alan dans la demeure d’Alya, pour tenter de rapprocher la mère et son enfant. Alya, qui voyait combien Alan et Gertrude s’entendaient, prit son courage à deux mains et demanda des conseils à la nourrice. Celle-ci suggéra d’abord qu’Alya satisfasse la curiosité de son fils à propos de la peinture. Alya appliqua ce conseil sans grande conviction au début, mais l’attitude pleine d’espoir de son fils l’encouragea davantage. Ainsi, Alya commença à tisser enfin des liens avec son fils. Au bout de quelques jours, sous les encouragements de Gertrude, Alya allait plus naturellement vers Alan pour le lever, le coucher et jouer avec lui.

Deux semaines plus tard, la capitale d’Étruria fut la victime d’un coup d’état fomenté par les Révolutionnaires. Étruria connut alors une période de saccage perpétré par son propre peuple. Seule l’Église de Sainte-Élimine, encore influente et respectée de tous, put porter assistance aux Étruriens sans être inquiétée par les traîtres à leur nation. Toutefois, l’Église ne pouvait pas prendre en charge la totalité de la population, laquelle était en proie à divers sentiments. D’abord, la haine à l’encontre de Bern et de leurs complices Révolutionnaires, qui avaient apporté la guerre en Étruria. Ensuite, le désespoir face à la situation qui ne cessait de se dégrader. Enfin, la sensation d’être abandonnée par l’Église. À tous ces sentiments succédèrent la colère et la jalousie non seulement envers les protégés de l’Église, mais aussi envers les habitants les plus aisés de la capitale. Ainsi les plus démunis commencèrent à s’en prendre aux habitants mieux lotis.

Une fin d’après-midi, Alya se dirigeait vers sa demeure après avoir acheté de la nourriture. Alors qu’elle atteignit le perron, elle fut abordée par un homme et une femme en guenilles. Ceux-ci mendièrent de la nourriture. Alya, en proie à la peur, hésita. Quelques secondes passèrent, à l’issue desquelles la femme en guenilles sortit de derrière son dos un couteau, qu’elle pointa ensuite sur le ventre d’Alya. Celle-ci, sous le choc, lâcha son sac de courses, dont le contenu se déversa sur le pavement de la rue. L’homme se hâta de remettre ceci en ordre, pendant que la femme grognait et giflait Alya. L’agresseuse empoigna Alya et la força à ouvrir la porte.

Alya fut emmenée de force dans sa propre maison jusqu’à un fauteuil, tenue en respect par la femme, tandis que l’homme commençait à fouiller la maison à la recherche de nourriture et d’argent. Au bout de deux minutes, Alya croisa le regard de Gertrude, qui se cachait dans une pièce adjacente. Alya implora des yeux la nourrice de s’enfuir, mais ne fut pas assez discrète. L’agresseuse ordonna à son complice d’attraper la deuxième personne qui était dans la maison. La nourrice tenta d’aller dans la chambre où Alan faisait une sieste, mais fut rattrapée au moment où elle ouvrait la porte. L’agresseur attrapa Gertrude et Alan et entraîna les deux victimes de force dans le salon. Alya, désespérée, tenta de frapper son agresseuse, mais celle-ci évita le coup et poignarda la mère d’Alan à la poitrine. Alya s’effondra et eut un dernier regard de tendresse pour son enfant, avant de succomber à sa blessure. Gertrude et Alan, tétanisés, ne purent pas tenter de fuir quand la meurtrière s’apprêta à les poignarder. Mais l’homme s’interposa et convainquit la femme d’épargner le petit et la jeune fille et de les emmener avec eux.

Six nouveaux mois passèrent, pendant lesquels Alan et Gertrude vécurent un véritable calvaire chez le couple miséreux. La nourrice devait exécuter toutes les tâches ingrates dans un véritable taudis. Alan, quant à lui, était souvent livré à lui-même. Parfois l’homme en guenilles avait un bref moment de pitié pour l’enfant et daignait le bercer ou lui donner une maigre portion de nourriture, mais la femme frappait Alan quand celui-ci pleurait ou ne restait suffisamment pas tranquille à son goût. Gertrude prenait autant soin que possible d’Alan à l’insu du couple, mais la santé de l’enfant se dégradait à vue d’œil. Alors Gertrude décida de mettre un terme à cette situation cauchemardesque. Un jour, alors que la femme sortit faire la manche, Gertrude supplia l’homme de laisser partir la jeune fille et l’enfant, en promettant de ne jamais révéler leur histoire. Gertrude tenta même de convaincre l’homme de partir avec eux, dans l’espoir de se faire prendre en charge par l’Église.

L’homme ne répondit rien. Une nouvelle semaine passa, puis l’homme dit sans grande conviction à la femme en guenilles qu’il comptait partir se faire recueillir par l’Église. La femme ricana et affirma que l’homme n’avait aucune chance. Celui-ci insista et dit qu’il emmènerait Alan et Gertrude avec lui. La femme en guenilles entra dans une colère noire. Elle gifla son interlocuteur de toutes ses forces, puis se dirigea vers Gertrude et Alan. La jeune fille, affairée à faire cuire des fèves dans un pot en fer, se fit bousculer violemment par la femme en guenilles. Dans sa chute, Gertrude percuta le pot, qui se renversa. L’eau bouillante gicla et une petite flaque atteignit le visage d’Alan, lui brûlant gravement la joue gauche.

Alors que Gertrude essayait de se relever, elle se fit empoigner les cheveux par la femme en guenilles. L’agresseuse exigea de savoir si c’était à cause de la jeune fille que l’homme avait eu l’idée de partir d’ici. Alors que Gertrude tombait en larmes et qu’Alan hurlait de douleur, l’homme en guenilles intervint et dégagea la jeune fille. La femme, poussant un cri de rage, se mit à griffer l’homme au visage. Gertrude, qui ne songeait plus qu’à sa survie et à celle d’Alan, prit un couteau et poignarda la femme en guenilles dans le dos à plusieurs reprises, même après qu’elle se fut effondrée. L’homme en guenilles arrêta la jeune fille, lui mit Alan (désormais à demi-conscient) dans les bras, ramassa quelques affaires et fit sortir tout le monde.

Le groupe arriva devant l’église du culte de Sainte-Élimine la plus proche et fut accueilli par le prêtre Rodolphe. Celui-ci fit entrer tout le monde prestement et alla chercher une nonne pour qu’elle s’occupe d’Alan urgemment. Pendant ce temps, Rodolphe s’enquit de la situation de ses nouveaux hôtes, lesquels cachèrent la vérité sur les morts d’Alya et de sa meurtrière. Rodolphe offrit le gîte et le couvert au trio pendant une semaine, à la fin de laquelle la guerre et le Purgatoire prirent fin.

Un mois plus tard, alors qu’Élibe se relevait difficilement, les dirigeants d’Étruria achevaient d’éradiquer les derniers traîtres nobles et Révolutionnaires dans le royaume. La mère d’Alan fut inhumée, de même que de nombreuses victimes de la guerre, civils comme militaires. Gertrude se destinait à devenir nonne. Aldert, l’homme en guenilles qui avait pris Alan et Gertrude en pitié, voulut changer de vie en entrant dans l’armée. Alan était définitivement guéri de sa brûlure, si ce n’est qu’une cicatrice marquerait sa joue gauche à vie. Le petit était triste des départs de Gertrude et d’Aldert ; il se sentit vite seul, malgré l’attention de Rodolphe.

Deux ans plus tard, Alan prit l’âge de cinq ans. Alors que Rodolphe songeait à intégrer l’enfant dans l’ordre de Sainte-Élimine, Brann rentra à Aquleia et trouva sa maison vide et saccagée. Cherchant du réconfort auprès de l’Église, l’architecte découvrit qu’Alya était morte. On indiqua à Brann dans quel cimetière se trouvait la tombe de feue son épouse. En se recueillant, l’architecte fut abordé par Rodolphe. Celui-ci, en apprenant l’identité de Brann, annonça avoir recueilli un enfant qui pourrait être son fils. Brann voulut en avoir le cœur net. En voyant ledit enfant, Brann sut immédiatement qu’il avait retrouvé son fils. Alan, en revanche, ne reconnut son père qu’en entendant sa voix, une trentaine de secondes plus tard.

Brann demanda à son fils comment il s’était fait cette vilaine brûlure et comment il était arrivé ici. L’enfant répondit qu’il ne savait pas d’où venait sa brûlure et qu’il était ici depuis longtemps, après que son père eut abandonné sa famille. Brann accusa le coup et expliqua qu’il avait vraiment besoin de l’argent promis pour son travail à Bern. Alan ne l’entendait pas de cette oreille ; l’enfant dit que sa mère était morte à cause de Brann, qui n’était pas là pour la protéger. Les larmes montèrent aux yeux de Brann, qui voulut étreindre son fils en lui demandant pardon. Alan repoussa son père en lui disant qu’il le détestait, avant d’affirmer qu’il aurait préféré continuer de vivre avec Gertrude, qui s’était toujours occupée de lui.

Brann continua à pleurer et demander à son fils de lui pardonner. Alors l’enfant se mit à pleurer à son tour, écumant toute la tristesse et toute la solitude de ces deux dernières années, ainsi que toute la colère à l’égard de son père. Finalement, le petit vint se blottir contre son père, qui promit à son fils de prendre soin de lui à l’avenir. Rodolphe donna sa bénédiction à Brann et Alan, leur disant de ne pas hésiter à le solliciter en cas de besoin.

Grâce à l’argent gagné lors de son travail à Bern, Brann put remettre la maison familiale à neuf. Son apprenti s’améliorant grandement dans le métier, Brann put consacrer plus de temps à Alan et au fil du temps, le père et son enfant se rapprochèrent. Tous deux allaient régulièrement à l’église se recueillir sur la tombe d’Alya et consacrer du temps au culte de Saint-Élimine, ce qui ravit Rodolphe et Gertrude. Alan passait aussi une partie de son temps libre à peindre. Huit ans plus tard, une chute de pierre sur un chantier rendit Brann paraplégique. Alan, âgé de treize ans, dut se mettre à travailler. Il se consacra alors davantage à la peinture et s’initia en plus à la sculpture sur bois, mais ses maigres revenus ne permettaient pas de vivre dignement et l’hiver approchait.

Trois mois plus tard, à la fin de l’hiver, Brann fut frappé par une pneumonie, à laquelle il succomba au bout de deux jours. Désormais orphelin, Alan fut à nouveau recueilli par Rodolphe, qui plaça l’enfant dans l’ordre de Sainte-Élimine. Alan vécut ainsi dans la foi et, à l’âge de dix-huit ans, il manifesta sa vocation d’entrer dans l’armée pour mettre en pratique un des principes de l’Église : protéger le peuple. Deux semaines plus tard, le jeune homme quitta l’ordre de Sainte-Élimine et intégra un bataillon d’épéistes. Trois mois après son entrée dans l’armée, Alan reçut un mauvais coup à la jambe droite lors d’un entraînement. Après trois semaines de convalescence, il put marcher à nouveau mais fut jugé inapte à reprendre une carrière fantassin. Alan, amer, décida alors d’étudier la magie dans l’optique de rejoindre un corps de mages de lumière.

Là encore, Alan essuya un échec. Sans ascendance magique dans sa famille et sans disposition naturelle pour la magie, le jeune homme peinait à assimiler la théorie et ne parvint pas à mettre en pratique le peu qu’il réussit à comprendre. Il abandonna l’année de ses dix-neuf ans et commença à se renfermer, ne sachant pas quoi faire. Deux semaines plus tard, Alan apprit avec choc que Gertrude était atteinte de la lèpre et était contrainte de vivre exclue de la société. Alors qu’il s’apprêtait à quitter l’armée, Alan eut la visite d’Aldert, qui rentrait d’une longue campagne d’entraînement à grande échelle. Aldert était content de revoir Alan après toutes ces années et fut peiné d’apprendre qu’il était orphelin et ne savait plus quoi faire. Alors Aldert, lui-même mage, confia un secret à Alan. Il existait des entités élémentaires, des esprits, qui permettaient d’obtenir des facultés magiques. Pour cela, il fallait passer un pacte avec un esprit l’abriter dans son corps, ce qui n’était pas sans conséquences. Alan, qui était désespéré, vit là une chance de parvenir à quelque chose. Il décida de partir en voyage pour trouver un esprit avec lequel pactiser.

Aldert, mis au courant par Alan, enseigna au jeune homme les rudiments du combat avec un bâton. Selon Aldert, un mage acculé devait en effet être capable de tenir un peu en attendant un renfort allié. Au bout d’un mois, le mage « emprunta » à l’armée des vivres pour deux semaines, un bâton neuf et des vêtements en cuir qu’il donna à Alan. Celui-ci remercia son bienfaiteur et entreprit de quitter la capitale étrurienne pour se diriger vers l’Archipel de l’Ouest. Au bout d’une semaine et demie, il fut attaqué par une bande de brigands à la lisière d’une forêt. Alan tenta tant bien que mal de repousser ses assaillants, tout en criant à l’aide. Cependant, personne n’accourut et le jeune homme se fit sauvagement rosser, puis dépouiller de ses maigres biens alors qu’il était inconscient. Lorsqu’il reprit connaissance, il se trouvait sur un amas de feuilles, disposé sur un sol meuble. Son corps était douloureux et il eut un vertige en essayant de s’asseoir. Puis des bruits de pas approchèrent et Alan se rallongea, feignant de dormir. Son visiteur ne fut pas dupe et lorsqu’il dit bonjour au jeune homme, celui-ci reconnut la voix d’Aldert. Ce dernier sourit à Alan et lui fit manger une bouillie de plantes forestières. Peu de temps après, Alan sombra à nouveau.

Le lendemain, Alan fut en état de parler. Il raconta sa mésaventure avec les brigands. Aldert raconta à Alan qu’il avait retrouvé couvert de contusions. Si Alan était maintenant en voie de rétablissement, c’était grâce à sa volonté et aussi aux soins procurés par Aldert, qui possédait quelques compétences apprises pendant sa carrière à l’armée et avait « emprunté » des potions médicinales à ses compagnons d’armes. D’ailleurs, Aldert raconta qu’il avait été mis à pied quand l’armée eût découvert sa complicité avec le jeune homme. De toute façon, Aldert était déjà perçu d’un mauvais œil depuis plusieurs années : il était soupçonné d’avoir passé un pacte avec un esprit pour devenir plus puissant. Le mage fit un clin d’œil à Alan en avouant que ce soupçon était fondé.

Six nouveaux mois passèrent, pendant lesquels Aldert soigna entièrement Alan et lui apprit quelques nouveaux mouvements de bâton, ainsi que des exercices pour augmenter un peu son endurance physique sur le long terme. Autant Alan devint un peu plus adroit avec son bâton, autant l’endurance n’était pas son fort. En revanche, il apprit plutôt aisément la concoction de remèdes pour guérir des blessures minimes (plaies peu profondes, légères contusions ou brûlures), la préparation de bouillie à base de plantes et la fabrication de petits abris de fortune. Alan décida de repartir vers l’Archipel de l’Ouest, convaincu de pouvoir s’en sortir seul désormais. Aldert proposa au jeune homme de l’accompagner jusqu’à l’orée de la forêt. Chemin faisant, Aldert plaqua Alan à terre ; une seconde plus tard, une flèche siffla au-dessus de la tête des deux hommes, tandis que plusieurs hommes poussèrent des cris. Aldert analysa la situation et entreprit de combattre les assaillants visibles, ordonnant à Alan de fuir. Alan refusa. Fort de son nouvel entraînement, il parvint à neutraliser un assaillant, tandis qu’Aldert faisait appel à ses pouvoirs de pactisé pour terrasser d’abord l’archer, puis un homme en train de charger, hache à la main.

Des cinq bandits qui s’en prirent au duo improvisé, il ne resta que les deux les plus coriaces après une dizaine de minutes de combat. Chaque bandit prit un de leurs adversaires pour cible et chargèrent. Aldert, trop proche pour avoir le temps d’incanter un sort, se battit avec son bâton. Alors qu’il parvint à tuer son assaillant, Alan fut renversé par son adversaire, qui brisa en deux le bâton du jeune homme. Alors que celui-ci luttait comme il le pouvait, Aldert lança un sort mais rata sa cible. Alan arrivait au bout des capacités et son assaillant s’apprêtait à porter le coup de grâce. Il s’interrompit soudainement, les vaisseaux sanguins virant au vert en quelques secondes. Le brigand lâcha son arme et porta ses mains à sa gorge, tandis qu’une sorte de mousse, mélange de salive et de sang, s’échappait de sa bouche. Il s’effondra et fut pris de spasmes, puis succomba au bout d’une minute.

Alan, choqué, se tourna vers Aldert. Celui-ci était à genoux, haletant, sa peau devenant noire et dure. Aldert regarda intensément Alan, lui lança un livre et l’encouragea à prendre sa vie en main. Tandis qu’Alan pleurait, Aldert se fossilisa et une lumière vive se dégagea de la statue qu’était devenu le sauveur du jeune homme. Quelques heures plus tard, Alan, qui n’avait pas quitté le lieu du drame, entendit soudainement une voix qui résonna dans sa tête. Paniqué, il regarda tout autour de lui mais ne vit personne. La voix prononça quelque chose d’incompréhensible et Alan courut. À cause de sa mauvaise jambe, il se prit les pieds dans une racine, tomba la tête la première et s’assomma.

Quand Alan reprit connaissance, une heure plus tard, il entendit à nouveau la voix, dont la puissance lui transperça le crâne. Alan cria de douleur, puis supplia à la voix de le laisser tranquille. Alors que la voix ne se taisait pas, Alan cria encore, puis dit intérieurement, en colère :
« Foutez-moi la paix !!! ». La voix répondit : « Tu es triste pour la mort de ton ami ? ». Alan, choqué, rétorqua : « Qu’est-ce que ça peut vous faire ? ». « Ah, mais je connaissais bien Aldert, figure-toi. », répondit la voix. « T’a-t-il dit qu’il avait pactisé avec moi ? », demanda-t-elle. « Je ne vous crois pas. », répondit Alan. « Vous n’êtes pas réelle ». « Vraiment ? Pourtant c’est grâce à moi que ton ami avait une telle puissance. Ferme les yeux ; tu verras de quoi je suis capable ». Le jeune homme hésita puis, toujours convaincu que son imagination lui jouait des tours, s’exécuta. Alan eut une vision de liquide verdâtre projeté sur un écureuil, lequel subit le même sort que le bandit qui avait failli le tuer. « Ouvre les yeux ». Alan obéit et vit le cadavre de l’écureuil à ses pieds. Sous le choc, il tomba les fesses par terre.

« Me crois-tu, maintenant ? », demanda l’esprit. « Oui. Pourquoi vous n’avez pas empêché Albert de mourir ? », demanda Alan d’une voix lourde de reproche. « Il avait abusé de mes pouvoirs. Je ne pouvais plus rien pour lui. Les pactes permettent d’acquérir beaucoup de puissance, mais ils conduisent souvent à la mort, car les humains ne sont pas aussi résistants que les esprits ». « Si je pactise avec toi, est-ce que je finirai comme Aldert ? », demanda Alan. « C’est certain. Personne ne peut échapper à un sort funeste en pactisant avec un esprit, surtout un esprit de magie noire, la plus puissante et la plus exigeante de toutes. », répondit l’esprit.

« Si j’acquiers cette puissance, est-ce que je pourrai protéger des gens ? Est-ce que je pourrai me protéger, moi, au lieu de dépendre encore de tous ceux que je rencontre ? », interrogea Alan. L’esprit répondit : « Tu auras du pouvoir, mais il sera difficile à maîtriser. Il te faudra t’entraîner énormément pour n’utiliser qu’une infime partie de ma puissance. Si tu y parviens, tu pourras effectivement protéger des gens. Tu pourras te défendre et terrasser de nombreux adversaires, mais tu devras le payer de ton corps et de ton esprit. Tu m’appartiendras et tu devras m’obéir ».

Alan réfléchit quelques minutes, puis fit son choix. « J’ai été longtemps élevé avec des valeurs d’entraide, de partage, de don, d’aide à mon prochain. Pour protéger le peuple auquel j’appartiens, j’ai intégré l’armée mais je n’ai pas les capacités physiques suffisantes. Je n’arrive pas non plus à maîtriser la magie. J’ai maintenant perdu pratiquement tous ceux que j’aimais. Pourtant, je veux acquérir du pouvoir pour protéger les Étruriens. Je me fiche des conséquences pour moi. De toute façon, il existe des tas de façons de mourir. Je suis prêt à pactiser avec vous ».

Alors l’esprit dicta ses conditions. « Tu seras mon hôte jusqu’à la mort et ton corps portera la marque de notre union. Dès que tu solliciteras plus de puissance que ce que je t’octroierai en temps normal, ton corps se transformera. Tu mourras quand ton corps aura atteint les limites de la puissance qu’il peut supporter. Une fois mort, tu te réincarneras en esprit, attendant que quelqu’un pactise avec toi. Tout manquement à une seule de ces règles entraînera la rupture du pacte et tu mourras sans te réincarner. Si tu confirmes ton intention de pactiser avec moi, donne-moi ton nom ». Le jeune homme répondit : « Je confirme mon intention de pactiser avec vous. Je m’appelle Alan Tremett. ». L’esprit répondit : « Moi, Kyrteplia, annonce solennellement avoir passé un pacte avec Alan Tremett. Répète cette phrase. ».

Alan s’exécuta et immédiatement après, il ressentit une vague de chaleur l’envahir. Son œil droit se métamorphosa : l’iris devint noir et la pupille disparut, laissant place à un symbole jaunâtre en forme d’oméga. Le jeune homme retourna à l’endroit où Aldert avait vécu les derniers instants de sa vie. Alan fabriqua un abri fermé en bois autour du corps pétrifié d’Albert, se servant d’une des haches des brigands pour couper le bois nécessaire. Puis il endossa les vêtements de brigand les plus proches de sa taille, prit une branche épaisse faisant office de bâton provisoire et ramassa le livre qu’Aldert lui avait lancé avant de mourir. Alan trouva également une bourse contenant 10 Deniers et 3 Sous sur le cadavre d’un bandit. Il était temps de s’entraîner.

Kyrteplia expliqua à Alan comment puiser dans la quintessence de l’esprit, pour s’en emparer, la concentrer et la projeter. Le jeune homme fit son premier progrès au bout de deux mois, sentant une puissance intérieure lui parcourir le corps. L’esprit annonça au jeune homme qu’il était temps de se servir du livre d’Aldert, intitulé Flux. Deux semaines plus tard, Alan, qui n’avait pas progressé, eut un accès de colère et puisa plus que d’habitude dans la puissance de Kyrteplia. Le jeune homme parvint à lancer son premier sort sur un arbre. Épuisé, il s’effondra et eut une sensation étrange à la main droite ; en l’examinant, Alan vit qu’un doigt commençait à pousser lentement. Le jeune homme perdit connaissance.

Quand Alan émergea, l’esprit lui expliqua ce qu’il s’était passé. Alan redoubla d’efforts pendant une année encore, jusqu’à maîtriser davantage l’utilisation du Flux. Il se décida alors à retourner à la vie civile et se dirigea vers l’ouest. En arrivant à la ville la plus proche, il s’attira les regards curieux et méfiants de quelques habitants. Le jeune homme entra dans une taverne, commanda un repas et demanda une chambre. Devant la réticence du patron, le jeune homme montra qu’il avait de quoi payer. Alan demanda s’il y avait de quoi travailler au service des gens ici. Le patron de l’auberge, moins méfiant, dit que certains habitants proposaient des missions diverses en échange d’une petite somme d’argent. Les offres étaient consultables sur le mur de la mairie, dont le parton indiqua le chemin. Alan remercia son interlocuteur, termina son repas et rejoignit sa chambre, où il fit ses ablutions avant de dormir.

Le lendemain, Alan décida de se rendre plus présentable. Il acheta une tunique, des chaussures noires et un bonnet Josse. Il garda cependant les habits de brigand en réserve. Le jeune homme arrivant devant le mur, consulta les offres et choisit une mission qui consistait à chercher des plantes médicinales dans les plaines entourant la ville. Alan rencontra le donneur de mission, un père au chevet de sa jeune fille, atteinte d’une fièvre. Après un bref entretien, Alan obtint officiellement la mission, qu’il accomplit sans beaucoup de difficulté. Alan gagna ainsi sa première récompense.

Deux ans durant, Alan se consacra au perfectionnement de sa pratique du bâton et du Flux. Ceci lui permit d’accomplir des missions plus variées et plus dangereuses, avec plus d’argent à la clé. Le jeune homme put compléter sa tenue de « civil » avec un pantalon blanc et un chapeau noir. Il put aussi acquérir une tenue pour ses missions : une gonelle, des brassards, des gants et des chaussures à lacet, le tout en cuir noir. À vingt-deux ans passés, Alan, satisfait de ses progrès sur tous les plans, décida de rentrer à Aluqueia, afin de retrouver le prêtre Rodolphe et de retenter sa chance dans l’armée étrurienne. Il aspirait à une vie plus rangée et il pensait toujours à travailler au service de tout le peuple de son royaume d’origine…


Derrière l'écran

Pseudo : WilleB (lire « Ouilèb »)
Âge : 30 ans
Comment vous avez connu le forum : Jaya, dont j’ai fait la connaissance en jouant à un MMORPG, m’a parlé du forum. J’y vois un nouveau loisir potentiel de RP et d’écriture, une occasion de jouer avec une pote à autre chose qu’un jeu vidéo, ainsi que la possibilité de faire de nouvelles rencontres. En termes de RP, je n’ai joué qu’au format « jdr papier + dés » jusqu’à présent et le format « forum RP » suscite ma curiosité. Pour finir, ce forum Fire Emblem est pour moi un moyen de m’ouvrir enfin à la célèbre saga éponyme, que je connais seulement de nom. Bref, beaucoup de choses me motivent ! (Non, je ne suis pas là à cause de la tentative d’un hibou de me recruter de force.^^)
Ce que vous en pensez / suggestion : Globalement je trouve le forum assez plaisant à l’œil (abstraction faite des fautes, sans vouloir être offensant) et facile à parcourir. J’ai juste une question : est-il prévu, à terme, que les boutons « 1 », « 2 », « 3 » et les boutons « 40 x 40 » (tous situés dans le haut de la page d’accueil) ouvrent des pages particulières sur le forum, et non des onglets qui contiennent une version réduite de la page d’accueil ?
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Maze
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Maze
Ven 13 Nov - 17:25
Sali-salut ! Déjà, je vais commencer par enfin te souhaiter officiellement la bienvenue sur le forum. Bienvenue ! *paf*

Sans transition, ouvrons le feu.


Style, langue, qualité d'écriture 2/2

Ici, rien à redire. C'est propre, fluide, le vocabulaire est fourni, surtout compte tenu du manque d'expérience sur forum c'était une lecture facile et agréable.
Je crois avoir aperçu quand même quelques petites (et rares) coquilles ou redondances à certains passages, mais rien de dommageable.
Sauf une peut-être dans la catégorie "force et faiblesse", sur le "Le jeune homme ne peut toutefois se défendre quelques minutes contre un adversaire s’il se retrouve acculé au corps à corps, à l’aide d’un bâton." qui me fait m'interroger, car je n'arrive pas à savoir si le "ne" est en trop, ou si tu as oublié un "que" après défendre. Mais bon, c'est bien le truc le plus critiquable que j'ai trouvé dans cette catégorie, et il est pas bien dramatique... mais je m'interroge tout de même.


Crédibilité 0,5/2

En regardant de loin, ça a l'air clean, voire très clean si on est bon public... mais la majeure partie de l'histoire est truffée de trucs que je qualifierais au minimum de perplexifiant, et au pire de frôler l'incohérence.
Pour les grosses lignes qui m'ont vraiment fait me froncer les sourcils, je vais essayer de développer à la suite :

- le train de vie des parents ne correspond pas du tout à leur qualité.
Le père est un architecte (dont un métier capital, et très bien payé) de renommée internationale, donc pas loin d'être LE boss dans son domaine. Et pourtant, c'est lui qui dépense des fortunes pour avoir un apprenti ? Je suis pas expert en la matière, mais j'imagine qu'un tel artiste doit crouler sous les demandes de tutorat, et que les familles les plus intéressées doivent sûrement être prêtes à aligner des fortunes pour qu'il prenne leur enfant sous sa tutelle plutôt que l'inverse.
De même, la mère est une peindre de renommée internationale. J'ai aucune idée de ce que peut rapporter la peinture, mais j'imagine qu'à cette échelle, surtout dans une nation d'esthète, ça doit fournir une jolie somme. Sur elle pour l'instant, il n'y a pas grand chose à ajouter, mais nous retiendrons donc que les deux parents sont sensés être, au bas mot, riches.

Suite à cela, on revient rapidement sur le père qui devait "investir la plus grosse partie de sa rentrée d'argent sur un apprenti" et déplorait de "ne plus avoir de travail pendant la guerre"... et qui finit au bout d'un moment par recevoir un contrat (civil, soulignons le) d'un Etrurien pour construire à Bern. Si je pourrais éventuellement admettre qu'une famille se permette de construire dans un pays voisin, j'imagine mal le fait de proposer cette idée au milieu d'une invasion militaire. J'aurais aussi pensé qu'un maître-architecte aurait très rapidement été appelé par son pays pour soutenir la guerre, ou alors par le camp ennemi qui le connait aussi afin de reconstruire sur le terrain conquis. Dans les deux cas, pas laissé à l'abandon.

Ensuite, la nourrice qui accepte de travailler gratuitement pendant quelques temps. Donc, la fille modeste qui bosse pour aider sa famille est celle qui accepte de renoncer à son salaire... pour aider son employeuse dont les affaires sont reconnues nationalement et qui, elle, parvient encore à faire vendre ses peintures ?
De même, j'ai l'impression qu'en dépit de leur réputation extraordinaire, les parents d'Alan n'avait pas la moindre compétence économique, puisque quelques mois ont suffi à les faire presque basculer dans la misère, ce qui me fait penser qu'ils dépensaient quasiment la totalité de leurs revenus dès qu'ils y avaient accès. C'est possible hein, mais c'est très étonnant, et ça manque d'explications.

Ensuite, Alya se charge de faire elle-même ses courses. Ça semblait déjà être présenté ainsi, et puisqu'on a aucune autre info je suis resté sur cette idée, mais je comprends par là que sa "maisonnée" se résume à elle, son mari, son gosse, et leur domestique. Une seule domestique, qui ne fait rien d'autre que s'occuper du gamin et probablement du ménage.
Alors soit, en tant de guerre, on pourrait se dire que son train de vie a baissé, qu'il a fallu se séparer de leurs autres employés et tout ça... mais la famille semble déjà dans cette situation avant la guerre, d'autant que l'invasion est encore relativement loin de la capitale.
Bonus pour l'agression en plein jour, sans que personne ne les voit, sans garde (en patrouille, ou dans la maison familiale), ni rien. L'assaut était tellement gratuit que je me suis même demandé pourquoi les clochards ne s'établissaient pas tout simplement dans une maison que je présume de grand luxe (fauteuil, argenterie, et tout ça) plutôt que de retourner dans leur cabanon moisi.

Admettons que l'homme en guenille essaye de sauver le gamin même s'il a pas bronché à un meurtre, qu'il se laisse totalement faire, avant de chercher à se racheter une conscience. Le passage ne me plaît pas beaucoup à titre personnel, mais je pense pas avoir grand chose à dire dessus... si ce n'est que ce personnage va devenir un problème par la suite, mais on y vient.
Petit aparté pour le retour du père d'Alan, qui après une scène qui m'a fait penser à Disney avec le gosse en larme qui rejette son père, avant que ça se réconcilie avec un câlin, avant qu'ils aillent enfin enterrer sa mère. Qui est donc morte depuis... un mois et demi je crois ? Si personne ne l'a remarqué ou signalé, alors les deux clodo pouvaient vraiment largement s'installer dans la maison... Enfin.
Niveau disney, ton gosse porte la poisse aussi parce que son père finit paraplégique, puis mort (c'est une règle importante, le personnage doit être orphelin, sinon c'est pas drôle). C'est pas dommageable bien sûr, surtout que ça se fait de façon cohérente (je pense, je sais pas comment on traitait les paraplégiques à l'époque) mais j'avais envie de souligner ce point.

Retour sous l'aile du prêtre, avant de partir s'engager dans l'armée à 18 ans. Et là j'ai un multiple "pourquoi ?". D'accord pour vouloir devenir quelqu'un de bien, ou au service des autres, mais pourquoi spécifiquement un épéiste ? Pourquoi, en ayant été élevé plus de la moitié de sa vie par un prêtre qui voulait le faire s'intéresser aux Ordres, il a choisi de devenir un fantassin à l'épée ?
Et là, un point qui me fait bien tiquer aussi. C'était quoi ce coup qui lui a détruit la jambe ? C'est probablement un de ses partenaires, puisque durant un entraînement, et sûrement avec une épée en bois ou sans lame, qui aurait réussi à l'handicaper à vie ? Soit son collègue était Conan sous stéroïdes, soit ton personnage est fait en biscuit, parce que je pense que même avec une véritable arme et une intention meurtrière c'est très difficile d'atteindre ce résultat.

Puis vient la réorientation sur la magie et son échec. Jusque là, tout va bien (enfin sauf pour alan, pas de bol, mais le traitement du truc m'a plût), jusqu'au retour d'aldert, l'homme en guenilles qui l'avait sauvé après avoir indirectement aidé à la mort de sa mère. Et qui revient bien sûr au moment où Alan est le plus en difficulté, qui révèle, l'air de rien, qu'il est lui-même un mage et qu'il connait exactement la solution qu'il lui faut. Comme ça tombe bien dirons-nous, mais admettons qu'il ait été chanceux pour une fois, que le gars qui l'a attaqué, puis aidé, se révèle être ce dont il avait besoin au moment il en a besoin.
Par contre, pourquoi diable lui enseigner à utiliser un fichu bâton de combat ? S'il n'est pas capable de manier une véritable arme, lui enseigner à juste secouer un canne sans se frapper tout seul avec va juste le conforter dans une fausse confiance qui le fera sous-estimer le danger. Un bâton est une arme entre les mains d'un combattant aguerri avec, et en pleine possession de ses moyens. Pas d'un infirme qui ne recevra qu'un vague entraînement de la part d'un mage qui pense que c'est une bonne idée d'envisager le corps-à-corps.

Là, on enchaîne sur un nouveau problème. Aldert va donc, tranquillement, voler des ressources à l'armée. Rappelons qu'il voulait se ranger et avoir une vie plus saine, et là il commet un délit quand même lourd l'air de rien.
Puis Alan se fait tabasser dans la forêt, et puisqu'il y a eu une péripétie, Aldert vient le retrouver, comme s'il savait exactement où il était et ce qui lui est arrivé, sans que ça ne soit expliqué. J'ai même commencé à penser à un moment que c'est lui qui avait envoyé les bandits pour créer une épreuve pour son "disciple".
On enchaîne alors avec Aldert qui le soigne et explique qu'il a été mis à pied pour sa complicité avec lui. Encore une fois, je suis pas du tout un connaisseur des coutumes de l'armée et de la justice... mais j'imagine que lorsqu'on prend un voleur en flagrant délit, probablement un déserteur puisqu'il a pu entraîner tranquillement Alan pendant un mois, on se contente pas juste de le virer, pas à l'armée. Mais bon, imaginons qu'il se soit contenté à dire ça pour éviter de dramatiser le jeune homme, mais ça serait assez maladroit selon moi.
De même, il ajoute qu'on le regardait de travers à cause de son pacte... même si on ignore totalement de quand ça date. Admettons, c'est la vie d'Aldert, ça ne regarde pas forcément Alan (même si moi j'aurais bien aimé savoir s'il était déjà pactisé avant de rencontrer le gamin, s'il l'est devenu pour intégrer l'armée, ou si c'est très récent). En revanche, les pactes ne sont pas si exceptionnels ou critiques. On a pas d'informations là-dessus dans les jeux, mais je ne serais pas surpris que ça soit commun, voire la norme.
Mais là aussi admettons, d'autant plus qu'il s'intéresse à la magie noire, qui elle a effectivement mauvaise réputation. Mais moi ça m'a fait tiquer, car ça commence à faire beaucoup avec ce personnage...

Sur l'agression qui suit, je suis resté très sceptique à titre personnel, mais c'est presque une norme aussi en rp. Là où je me suis vraiment interrogé c'était "pourquoi il se change en pierre" ? De toutes les façons qu'il pouvait mourir, pourquoi son pacte l'a amené à se pétrifier alors qu'Alan se retrouve à avoir des bouts qui poussent de partout ? Peut-être qu'Aldert cachait une peau qui se calcifiait depuis longtemps et qu'un coup de panique a fini de l'achever, mais écrit tel quel, j'ai l'impression qu'il allait relativement bien eeet... qu'il est mort comme ça, pouf, d'un seul coup.
Par contre, si je peux admettre qu'un esprit peut éventuellement d'adresser à quelqu'un random, qui ne le cherchait même pas, j'ai beaucoup de mal à accepter qu'il puisse intervenir sur le monde réel sans l'aide d'un pactisant.

Sur la suite, ça va un peu mieux... ça discute, ça pactise, ça s'entraîne, de façon très classique et dont n'ayant pas vraiment de soucis notable. Je voudrais juste souligner deux dernières choses avant de conclure cette rue (parce que oui, pleins de pavés alignés, moi j'appelle ça une rue) :
Quand il revient au village, les gens ont tous l'air de le dévisager comme s'il lui était poussé des cornes. Alors à moins que je n'ai raté un très gros morceau, ce n'est pas le cas, et je ne pense pas que les habitants d'un monde fantasy se montrent aussi "curieux et méfiants" envers un type lambda avec un bâton juste parce que sa tête ne leur est pas familière. Ce qui est déjà discutable, puisqu'il est du même pays, mais bon.
Et enfin, pour conclure les points "à problème" selon moi : La quête de rpg à la fin. Car le coup des plantes, c'est pas une requête d'un type en difficulté, c'est une mission bas level de mmo. Ou alors c'est moi qui me fait des idées, mais si ma fille était gravement malade, j'irais chercher un toubib, ou un prêtre, ou je passerais un appel pour un apothicaire, plutôt que de poster une "quête" où un type random, aux compétences random (ce même type qu'on regardait de travers à son arrivée) pourrait par hasard tomber sur l'affiche et ramener de quoi soigner ma gosse. Ou alors le gus voulait laisser mourir sa gamine et tu as brisé ses espoirs, je sais pas...

Voilà pour ce que je considérais vraiment à problème (il y a plein d'autres petits trucs qui m'ont chagriné dans la même idée, mais soit c'est un goût personnel, soit ça ne porte pas préjudice à l'aventure). Oui, ça a l'air de faire beaucoup, déjà parce qu'il y a effectivement selon moi plein de trucs qui sont de véritables soucis, et aussi parce que j'écris beaucoup autour. Enfin bref.

Originalité 1/2

Dans une catégorie plus courte, on aura ici un avis positif et un négatif.

En positif : J'ai bien aimé l'idée des "mutations" physiques en guise de coût pour la magie noire. C'est globalement rare, ça peut donner des développements sympas, bref c'était bien vu.

En négatif : J'ai trouvé ça assez (très) classique. Du drama dans tous les sens (d'abord la mère meurt façon batman, puis le père meurt, puis sa nourrice choppe la lèpre gratuitement alors parce qu'il fallait rajouter du pathos, puis son tuteur qui n'a aucun sens meurt aussi pour le sauver héroïquement... je pensais que je plaisantais que je disais qu'il porte la poisse !)
. Puisqu'il cherche le pouvoir et doit faire dans le mélodrame, c'était forcément un mage noir, puisque c'est un mage mais qu'il faut pouvoir se défendre, il a appris à se battre, puisqu'il doit voyager seul il a des compétences élémentaires en survie... Bref, un bon vieux "il est fragile, mais pas trop quand même". Ce n'est pas grave, mais c'est tellement universel...


Physique 2/2

Même compte tenu des quelques "soucis" avec le choix d'avatar, on se retrouve avec quelque chose qui colle quand même plutôt bien, et je ne crois pas avoir grand chose à dire sur la description.
On a sa silhouette, des détails, son équipement, ses accessoires... Honnêtement, je ne suis même pas sûr de ce que tu pourrais vraiment rajouter pour vraiment la compléter, donc voilà.



Mental 1/2

Ici en revanche, c'est presque vide. On sait qu'il a peur de s'ouvrir aux autres mais qu'il a envie de le faire, on sait qu'il a envie d'aider les gens, et c'est quasiment tout.
Comment réagit-il à la violence par exemple ? Il recherche un pouvoir meurtrier pour "défendre", le paradoxe ne lui évoque rien ? Le fait d'avoir déjà tué des gens, à l'arme de mêlée en plus, ça n'a rien déclenché chez lui ? Il n'a aucune opinion sur aucun sujet ou polémique ?
Est-ce qu'il a une patience solide, grâce à sa nouvelle détermination, ou bien sa confiance en lui n'est qu'une illusion qui va s'effriter au premier obstacle ? Veut-il s'imposer par le dialogue et faire entendre la raison, ou juste dominer l'adversité quitte à passer lui-même pour un tyran ? La guerre elle-même et ses conséquences ne lui apporte vraiment aucun sujet de réflexion ?

Bref, une catégorie quasiment vide, de telle sorte que je trouve déjà qu'un point complet c'est vraiment cadeau... J'imagine/invente bien plus son caractère avec ce que je trouve dans la fiche plutôt que ce que je peux en comprendre à la lecture, et sur une présentation ça pique.
En revanche, j'ai beaucoup aimé la précision sur le fait qu'il "pense" être dans le contrôle de la situation. C'est une nuance très intéressante (et tellement rare, le plus souvent) et c'est d'autant plus dommage que tu n'ai pas continué dans cette voie.



Forces et faiblesses 1,5/2

Ici j'ai été pas mal partagé, même en train d'écrire cet avis.
Ton personnage a clairement ce goût de "il est faible en fait, presque vulnérable, mais pas trop quand même" comme je l'avais dit plus haut. Par exemple, on a un mage encore peu expérimenté, handicapé, et au physique médiocre MAIS il est capable de se défendre en combat rapproché et de survivre dans la nature (du moment qu'elle n'est pas trop hostile. Et je sais pas pour toi, mais "nature" et "hostile" pour moi, ça va plus ou moins de pair.)
Ça avait vraiment cette saveur de "j'essaye de m'équilibrer mais en fait j'ose pas réellement nerfer le perso", car au final, alors même qu'il a une jambe pourrie, on l'oublie extrêmement facilement tout au long de sa fiche si tu ne t'embêtais à l'écrire explicitement de temps en temps.

Pareil pour le coup de l'intimidation avec son physique "étrange" qui sort absolument de nulle part. C'est la seule occurrence de cette idée (l'intimidation) de toute la fiche. Personnellement, un œil bizarre et deux doigts en plus, ça peut me mettre pas mal à l'aise, mais à aucun moment ça me fera peur dans un monde peuplé de wyvernes, de sorciers et de dragons... surtout de la part d'un gringalet qui n'excelle visiblement pas dans la matière puisque ce n'est jamais mentionné autre part. Cela donne vraiment l'impression que tu lui cherchais des atouts sans les assumer ouvertement.

Mais dans le même temps, tu essayes effectivement réellement de l'équilibrer. Même si l'écriture tend à être très maladroite sur ces thèmes (quand tu n'es pas apte au combat, tu n'es PAS apte au combat, y'a pas de "non mais il se défend quand même bien". Soit il sait se battre et possède une maîtrise suffisante pour pallier à ses handicaps et s'impose alors comme un grand combattant, soit il ne peut PAS lutter contre quiconque possède deux bras et deux jambes, et étaler ça une demi-douzaine de fois dans la fiche devient tout simplement insupportable) il y a quand même un véritable effort pour ne pas tomber dans le grosbillisme.
Même sa magie, décrite souvent avec un immense potentiel, se révèle finalement une épée de Damoclès, car plus il essayera de la maîtriser, plus il s'exposera au danger. C'est un dilemme que j'aime bien, et qui apporte une véritable matière à travailler tout au long des aventures de ton personnage, et qui donne vraiment envie de voir ce qu'il peut devenir. Alors au final, j'ai préféré être plutôt sympa avec la notation, car je pense que l'ensemble mérite plutôt ce 1,5 qu'un 1.


Histoire 6/8

J'ai déjà abordé pas mal de points de l'histoire au final à travers les autres catégories, mais en l'évaluant elle-même elle est très correcte.
Elle est assez complète, on a beaucoup d'éléments ici et là afin de savoir ce qui se passe, où et quand, avec qui, et ça c'est bien. On a beaucoup d'informations à propos de plusieurs périodes de sa vie, aussi bien son enfance que son âge adulte, et les ellipses sont souvent justifiées et couvre des périodes où le quotidien se fait simplement répétitif ou sans événement marquant.

Malgré tout, en plus de certaines "incohérences", il y a aussi des points dans l'histoire qui manquent. Je pense par exemple à Aldert, qui prend une importance titanesque tout en ayant l'air de sortir tout ça de son chapeau. Pareil pour le choix soudain pour la vie d'épéiste-militaire plutôt que d'herboriste ou de prêtre, ou même de moine... d'artiste ! Chanter, peindre ou sculpter pour aborder des thèmes sensibles et essayer de toucher le coeur des peuples, les aider à penser leurs blessures et à garder espoir pour l'avenir, ça me semble beaucoup plus pertinent que de vouloir faire joujou avec une épée quand même.
(J'en profite pour glisser ça là tant que j'y pense. Après vérification, le Prince Mildain était présumé mort depuis plusieurs mois (presque un an en fait) AVANT la guerre. Mais je conçois que la façon dont je l'ai écrit dans le contexte prête à confusion, alors ne t'en fais pas je n'ai pas compté négativement ce fait, ni même tout court en fait, je voulais juste le signaler.)
De même, c'était quoi cette fichue blessure qui lui a pété la jambe ? Ça aurait été une chute de pierre (ô ironie dramatique et familiale) ou un accident de cheval, j'aurais pu comprendre... mais un coup à l'entraînement ?

Je repense aussi à cette obsession du bâton. Bien que ça n'ait pas grand chose à voir spécifiquement avec l'histoire elle-même, pourquoi cette obstination à vouloir flanquer des techniques de combat autodidacte (parce que le bâton ne se manie pas sur Fire Emblem... ni en Europe en fait. On utilise la canne, qui se rapproche de l'épée, ou la lance, mais pas le bâton) avec une arme peu pratique à un mage ? Parce que oui, un bâton c'est pas pratique pour se battre en vérité à moindre d'être très solidement entraîné. Et très solidement, ça veut dire dix à quinze ans intensif, pas à peu près deux ans avec un mauvais physique.
Pour une preuve que c'est pas pratique : Il faut deux mains pour manier un bâton je pense... donc à quel moment c'est une bonne idée d'utiliser des grimoires de magie (donc des livres, probablement assez balèzes) ET une arme à deux mains, en même temps ?
... Remarque, si jamais son pacte finit par lui faire pousser deux bras supplémentaires, ça peut devenir franchement drôle. Mais pour l'instant, il en est à deux doigts alors c'est pas gagné.

Enfin voilà. Je ne sais pas vraiment sur quoi revenir que je n'aurais pas déjà abordé, ou qui vaut vraiment la peine d'être souligné alors je vais terminer ici.


Note finale : 14/20

Fun fact, c'était également ma note à ma toute première fiche sur un forum Fire Emblem (et pourtant, le staff était bien plus conciliant que moi).

Plus sérieusement, globalement il y a de très bonnes idées, et même si tu débutes sur le forum rp on sent que tu as déjà de l'expérience dans l'écriture et le jdr. Le style est déjà très sympathique, et j'ai aucun doute que tu l'affineras en plus rapidement.
Il y a aussi de véritables efforts fournis, tant pour tenter d'équilibrer le personnage tout en lui ouvrant des développements que pour l'intégrer au contexte. J'ai apprécié la référence au prince d'Etruria notamment, et j'ai trouvé très sympa ta vision des effets du sort de magie noire contre le bandit. Ça donne vraiment hâte de voir le développement que tu auras en jeu, et surtout ce que tu pourras faire d'ici quelques années d'expérience.

Mais pour l'instant, il y aussi une vision très... j'ai envie de dire hollywoodienne. Il y a besoin d'un méchant ? On amène des personnages aussi qu'anonyme. Il faut faire avancer le scénar ? On déclenche une péripétie. Besoin de créer de la sympathie pour le personnage ? On le fait tomber (littéralement, le plus souvent) et on lui retire un autre personnage qu'il aime bien. Ton histoire est littéralement tartinée de drama. Et comme dit, un côté encore mal assumé de la "vulnérabilité".
Comme le dirait le Fossoyeur : "ça fait le taf" mais ça ne va pas vraiment plus loin pour l'instant.


J'espère ne pas avoir été trop sévère à ton goût, ou trop acide dans mes explications, car je tiens quand même à souligner une fois de plus que pour une première fiche, ça fait plaisir de voir enfin de véritables efforts avec des intentions qui ne manquaient pas de grand chose pour aller très loin. Il suffit de voir le premier jet qu'avait fait notre autre mage noir sur ce forum, il s'était bien ramassé et pourtant il a une belle expérience.

Plus qu'à attendre l'avis de ma collègue à plumes pour obtenir ta note finale, suite à quoi tu pourras décider si tu prends le résultat tel quel, ou si tu veux tenter ta seconde chance.
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Jaya Ballard
Jaya Ballard
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Mage Incendiaire
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Jaya Ballard
Ven 13 Nov - 20:49
Bonsouère bonsouère !

Avant toute chose, concernant tes questions dans le dernier encadré de la fiche... Oui, on fait pas mal de fautes (surtout moi, et pourtant c'est pas faute de travailler dessus). D'ailleurs, à ce sujet, si tu en trouve dans les sujet de contexte, de règlements et de fonctionnement du forum, hésite pas à nous les signaler et nous feront le nécessaire pour les corriger ^^

Concernant les boutons de la page d'accueil, les boutons 1, 2 et 3 sont censés mener vers les topsites. Néanmoins, le forum n'est pas encore inscrit dessus, faute d'une communauté suffisamment conséquente pour qu'ils soient rentables. Concernant les boutons 40x40, ils sont destinés à nos futurs partenaires, toujours pareille lorsqu'on en aura ^^ Les liens étant codés à l'aide d'un # en l'attente de leur véritable destination, raison pour laquelle ils envoient vers une version "réduite" de la PA (qui est en faite sa taille réelle, mais j'ai l'impression que FA zoom des trucs c'est hyper pénible) car ladite PA a été codé via une page html hébergée sur le forum. La PA est une page internet à elle seule en faite, intégrée au forum.

Welp, j'espère avoir répondu à tes interrogations !

En plus je t'ai pas recruté de force, vilain persiffleur èwé

Bref, passons à ce que tu attend sans doute avec impatience : Ta notation !

*fait craquer ses doigts*

Style, langue, qualité d'écriture 2/2
Rien à dire ici. Je n'ai pas relevé de faute ou de truc alambiqué, le texte était assez fluide et agréable à lire, Peut-être parfois l'impression que tu rushais certains trucs (genre le passage où il se brûle) mais rien de dommageable ici.

Crédibilité 1/2
Je vais pas épiloguer des heures, je pense que Maze a déjà énoncé la majorité des incohérences de ta fiche. Je donnerais donc un avis plus général.
En lui-même, le personnage est plutôt cohérent, il ne change pas radicalement sans explications, il a une évolution logique qui permet de suivre du début à la fin le personnage sans qu'il ne devienne incohérent envers lui-même ou envers le contexte d'une manière générale.
Là où le bas blesse, c'est dans les détails. La fiche fourmille de trucs franchement pas très cohérents qui font hausser quelques sourcils... Mais comme dit, j'vais pas étaler le beurre sur la tartine. Maze a assez pavété sur ce point XD

Originalité 1/2
Un point pour le mage claudiquant avec des doigts en trop et la gueule défigurée par une marque de brûlure.
Pour le reste, on a un personnage assez classique, enfance malheureuse, a perdu tous ses proches... En vrai quand j'ai lu ta fiche, je me suis dit "mais en vrai il a fait Rémi sans famille !" Enfin... Vingt ans plus tard et dans un univers fantastique, mais l'idée est là. J'aime le drama, mais même pour moi là c'est un peu trop XD

Physique 1,5/2
Une description complète et qui fait le taf, mais je vais être enquiquinante sur cette partie... J'aurais aimé plus de détails. Genre la longueur de ses cheveux, s'il est frisé ou lisse, s'il a des grands yeux de biche ou des petits yeux de fouine, s'il a un visage anguleux, lisse, large ou mince, s'il a des tics, bref tout un tas de petit détails qui aident à rendre le personnage plus vivant. Je sais que t'avais pas encore d'image au moment de rédiger cette description, et ajouter du détail aurait sans doute rendu la recherche d'une image encore plus compliqué, néanmoins je me dois de juger la fiche dans sa finalité et pas sur le processus qui a mené à sa création.

Mental 0,5/2
Le gros souci de cette description mentale c'est que... Bah c'est très très très très sommaire et... Vide. On a deux traits de caractère brossés à la va-vite, et au final j'ai plus l'impression de lire un résumé de son histoire qu'une description mentale. C'est dommage, parce-qu'on a des trucs intéressant. Notament, et ça je l'ai noté tout de suite en lisant la rubrique, le dernier paragraphe de la description. Quand tu souligne qu'Alan croit maitriser la situation et comprendre les implications de son pacte, j'ai énormément apprécié parce-qu'un joueur aussi conscient des faiblesses de son perso, capable de faire la différence entre ce que lui sait et ce que son perso sait, pour moi ça relève limite du miracle, et je dis ça avec bien 10 ans d'expérience dans le roleplay sur forum XD

Forces et faiblesses 2/2
Rien à redire ici de mon point de vue. Le perso est une loque physiquement, c'est pas un combattant, et il paie cher l'utilisation de la magie noire. Niveau mentale, il est altruiste, mais soumis à la volonté de l'esprit qui lui prête sa force... Ça passe franchement en vrai c'est plus tard que ça va me poser un peu souci mais comme on y est pas encore j'vais être sympa ^^

Histoire 4/8
L'histoire a un début, un milieu et une fin, elle est bien narrée et laisse claire l'évolution du personnage. Cela dit, comme déjà dit plus haut, par Maze et moi-même, pleins de détails me font tiquer. Pour les plus marquants à mon sens :
- Pourquoi son père va construire une résidence secondaire pour un mec de chez eux dans un pays avec lequel son propre pays fait la guerre ? Il est suicidaire ?
- Pourquoi la nounou d'Alan décide de bosser gratis alors qu'elle est déjà dans une merde noire pour aider une famille qui roule vraisemblablement sur l'or vue la renommée de ses employeurs ? Concernant la nounou d'ailleurs... La lèpre, c'est tellement gratuit, la pauvre XD
- Pourquoi Alan décide de se lancer dans une carrière militaire alors que tout dans son histoire le poussait vers des métiers artistiques ou vers la prêtrise ?
- Aldert. Tout dans ce personnage me fait tiquer. Un mendiant, qui assiste sa femme dans un meurtre et l'enlève d'un enfant, qui décide de changer de camp soudainement (j'imagine que si il était avec cette femme, c'est qu'il y était un minimum attaché ? Sinon... Why ?) puis de rentrer dans l'armée, puis de devenir mage sans qu'on sache pourquoi, puis qui déserte totalement pour venir en aide à Alan alors que, vraisemblablement, il en a chié pour se construire une nouvelle vie... Pourquoi il lui a pas tout simplement acheté quelques vivres au lieux de les chourer à l'armée ? Je crois pas que les soldats soient si mal payés que ça... D'ailleurs, les voleurs, au minimum on leur coupait la main hein. Puis il arrive pile poil pour aider Alan après qu'il se soit fait tabasser, puis il se change en caillou comme ça, sans explication... On comprend qu'il a trop tiré sur la corde, mais comme ça d'un coup ? Balancer un sort, il le fait à chaque combat... Pourquoi celui-ci en particulier lui est fatal ? Bref, j'ai l'impression qu'il est là surtout pour qu'Alan meurt pas à la moindre occasion...
-Je suis pas aussi calée que Maze concernant les techniques d'arme, mais même moi je me dis que balancer un sort en tenant un tome dans une main et une arme à deux mains dans l'autre... C'est pas hyper pratique.
-Dernier détail, et le plus dommage à mon sens... L'esprit avec lequel il passe un pacte lui dit texto que pour bénéficier de son pouvoir, Alan devra lui obéir. Sauf qu'on ne sait rien des objectifs de cet esprit, et pour l'instant cette contrainte ne semble pas en être réellement une pour Alan, qui continue à vaquer à ses occupations tranquillement...
Bon. J'vais pas en rajouter, je pense qu'on a saisi l'idée. Franchement, si j'avais un avis définitif à annoncer sur l'histoire ce serait : Beauuucoup de bonnes idées, dommage qu'y ait autant de trucs au moins chelou...

Bref, au finale, je note ta fiche à 12/20, ce qui mène la moyenne à 13/20; et donc à un total de 1300 points ! Dans l'ensemble, j'ai bien aimé pas mal d'idées, notamment autour du pacte avec son esprit et des conséquences qu'il implique (bien que je trouve dommage que ce ne soit pas poussé plus loin que ça).
Maiiiiiiis... tellement de fails... Bref, j'vais pas épiloguer des heures.

Comme l'a dit ma collègue, tu peux soit te satisfaire de cette note, soit tenter de remake la fiche dans l'espoir de décocher un meilleur score. Sache que si tu choisit cette dernière option, tu n'aura pas le choix, tu devra accepter la seconde notation, même si elle est inférieure à la première. Mais te connaissant, et consciente qu'il s'agit là de ton tout premier forum (en plus on est pas les juges les moins exigeants... >w<), je sais que tu pourrais aboutir à un résultat bien plus satisfaisant, en particulier après lecture de nos notations.

Dans le cas où tu choisirais de garder cette première notation, je t'invite à consulter notre boutique ici pour y acheter ce qui te semblera nécessaire pour bien commencer avec ton perso, puis à faire ta fiche technique . Cette dernière validée, tu pourra commencer à rp parmi nous.
D'ailleurs, je t'invite à rejoindre le discord du forum ici, histoire de rencontrer nos (trop peu nombreux) membres et de papoter avec nous ^^ Et cette invitation est valable même si tu choisis de remake ta fiche u_u

Vouala, en espérant que nos commentaires ne t'aient pas découragé...

Bref, bienvenue sur Blazing Dream !
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William Martell
William Martell
William Martell
Messages : 17
Date d'inscription : 07/11/2020
William Martell
Sam 14 Nov - 11:40
Bonjour à vous,

Tout d'abord merci pour votre accueil, votre aide pour l'avatar de mon personnage et votre notation faite rapidement après la finalisation de ma fiche.

Je me permets de revenir sur certaines remarques (à partir du troisième point,  je ne fais que donner mon avis ; je ne prétends pas me donner raison ou vous donner tort hein^^) :

- Dans la phrase "Le jeune homme ne peut toutefois se défendre [...]", le "ne" est effectivement en trop. My bad.^^

- Dans la description physique, je précise bien "visage long et ovale" (et un visage est ovale, ou rond, ou anguleux, ou en coeur..., mais pas anguleux et ovale à la fois par exemple, dans la réalité^^).

- Je suis d'accord pour dire que l'originalité et la description mentale sont pauvres. À propos du personnage "vulnérable mais pas trop nerfé", justement j'ai voulu en faire un qui ne soit pas tout-puissant parce que je n'aime pas ça (et je sais que c'est mal vu dans du rp, à juste titre). C'est vrai que le mauvais coup à la jambe mériterait des explications (car pour moi c'est tout à fait possible de nos jours aussi) et que ça mériterait plus de réalisme sur mon histoire. Autrement, pour être honnête, j'ai du mal à saisir en quoi il manque encore d'équilibrage sur le plan physique / sur ses aptitudes au combat.

- Aussi, oui il y beaucoup de drama et Aldert sort du chapeau (c'est vrai que sa punition ou son comportement sont... faciles). Les parents d'Alan sont effectivement trop "pas riches" par rapport à leur renommée. Je suis d'accord. Par contre pour moi le fait que Gertrude accepte de travailler gratuitement, pour moi c'est une qualité humaine envisageable (et ça m'a servi dans le développement pour la faire devenir nonne). Après que ça ne plaise pas forcément, que ça ne semble pas très crédible, je peux le comprendre.

- Concernant le bâton, je tiens à apporter quelques éclaircissements. L'idée est qu'Alan puisse se défendre un peu s'il est acculé, ce qui implique qu'il ne s'équipe de cette arme que dans une telle situation. Il n'a jamais été question dans ma tête que le personnage utilise le bâton et le tome en même temps (ce qui serait impossible et, aussi, pas du tout logique en termes de rp). Par contre oui, le temps d'apprentissage pour se "défendre un peu quelques minutes" est effectivement léger. Cela dit je maintiens que la finalité n'est pas de savoir se battre parfaitement avec. Pour moi on peut se débrouiller dans un domaine sans pour autant être maître ou expert.

- Enfin, concernant la méfiance que les habitants ont pour Alan de prime abord : celui-ci a une tête de déterré (+ une cicatrice profonde + un oeil avec une marque cheloue, le tout bien visible car il n'a encore rien pour cacher cela), des vêtements et une peau sale, avec une arme... Pour moi ça suscite un peu de méfiance, toutefois le patron de la taverne se radoucit en voyant qu'Alan peut payer ce qu'il demande. J'ai vu ce genre de scènes dans des bouquins fantasy, donc même si c'est classique je trouve cela valable. Encore une fois ce n'est que mon avis.^^

Désolé pour ce pavé, pour conclure : j'appelle ma deuxième chance. Je prendrai le temps que j'estimerai nécessaire, mais y a-t-il un délai de réponse idéal ou maximal à ne pas dépasser ? (Au fait Jaya, ma fiche est-elle trop longue pour que tu appelles ça une rue ?^^)

Dans l'attente de lire vos réponses, je vous souhaite une bonne journée !
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Jaya Ballard
Jaya Ballard
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Mage Incendiaire
Messages : 41
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Jaya Ballard
Sam 14 Nov - 12:24
Heiyo !

Petite remarque, et je pense que cela vient de ta méconnaissance des jeux de base, utiliser un tome de magie au contact est tout à fait envisageable, les unités magiques attaquent sans problème au corps à corps ^^ Mais tu pouvais pas le savoir, du coup je le dis ici pour que tu puisse en prendre note.

Effectivement, j'avais zappé le visage ovale dans ma critique... Still, le reste est toujours valable et cela ne changera pas ma note ^^

Concernant le temps de réponse, disons qu'on est assez sympa là dessus (p'tetre parce-que le forum en est encore au stade du balbutiement), donc prend ton temps pour parfaire ta fiche, pense juste à poster à la suite pour dire lorsque ce sera terminé.
(P.S : quand je parlais d'une rue, je faisais référence à la nota de Maze, parce-qu'elle avait elle-même fait la blague, walla.)

Voila voila ! Maze aura sans doute une réponse à faire, je lui laisse le pinceau.

Bon courage pour ta reprise, n'hésite pas à demander de l'aide si tu en a besoin !
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Maze
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Maze
Sam 14 Nov - 13:06
Rebonjour !

Du coup, p'tet pour expliciter un peu les avis/y réagir, je reviens par ce post :

Pour le coup à la jambe, ça peut arriver oui... mais ayant déjà été renversé par une voiture, ou pris un mec de 90 kilos sur la cheville, et recommencé à courir quatre mois après, je pense qu'un "coup à l'entraînement" va exiger une explication plus que béton pour un handicap.

Pour le coup de l'équilibrage, je pense que c'est plus un aperçu qu'un vrai soucis, car tu prends extrêmement soin de souligner que Alan est "très faible" physiquement (pour un terme générique hein) et pourtant, ses aptitudes martiales m'ont donné l'impression de noyer la fiche. A aucun moment j'ai eu l'impression que la magie avait vraiment de l'importance pour lui, même si c'est vrai qu'elle arrive tardivement. S'il est censé être faible, frêle, et handicapé, la dernière chose qu'il voudrait faire c'est se retrouver au contact je pense. (Oui, il pourrait vouloir une option pour résister si ça arrive, car ça arrive très facilement) et pourtant ça n'arrête pas de revenir. Il parvient même à surpasser des gens. De mon avis, quelqu'un qui "se défend tant bien que mal en espérant qu'un allié arrive" ne va pas se spécialiser dans le combat en mêlée solitaire.
Surtout de la part de quelqu'un qui peine à se déplacer. Quand tu ne peux pas assurer ta position, courir, ou bondir pour esquiver une charge ou supporter une pression, résister et même tuer des adversaires à la seule force d'une arme qui n'en est pas vraiment une, c'est quand même velu.

Pour gertrude qui travaille gratuitement, oui c'est une belle qualité humaine, et j'ai déjà assisté à ça (mon prof de karaté avait fait ça fut un temps pour permettre au club de survivre)... mais il pouvait le faire. Gertrude, j'en doute fort, car en renonçant à son salaire, elle abandonne alors sa propre mère.

Après, un bâton reste une arme encombrante par sa taille. Il suffit de le lâcher pour sortir le bouquin, okay (comme ce que faisaient les archers d'ailleurs) mais ça impose alors de rester sur place pour le récupérer afin de contrer l'assaut (ce qui est assez raccord avec le manque de mobilité du personnage)... mais encore une fois : Pourquoi cette obsession pour un bâton ? Je pourrais imaginer que c'est parce que ça lui sert de canne pour marcher en civil, mais à aucun moment c'est expliqué. S'il sait que ça va finir à la mêlée, pourquoi une arme aussi médiocre ? Bref, quelques explications de "pourquoi il veut CETTE arme là explicitement plutôt que n'importe quelle autre plus pratique pour le combat" serait pas trop mal je pense.

Quant à se débrouiller dans un domaine sans être expert, bien sûr aussi. Maintenant, il faut aussi s'assurer que "se débrouiller" ne signifie pas "toujours s'en sortir", en particulier dans le domaine du combat. Je précise ça, car je vois extrêmement souvent ce genre de descriptions, et ça finit par des génocides de bandits randoms. Sauf qu'irl, un "débrouillard", même en bonne santé, qui tombe à trois contre un, il se fait juste proprement massacrer. Un peu comme c'est arrivé à Alan après qu'il soit parti chercher des esprits par exemple... Les mecs d'en face aussi sont des "débrouillards" dans le pire des cas, mais avec l'avantage de la santé et du nombre...

Et pour finir avec la méfiance. Une gueule de déterré : Comme la tête que peut avoir n'importe qui de fatigué ? Parce que les cicatrices, même impressionnantes... c'est un monde qui sort de la guerre hein. Entre les militaires, les mercenaires, les voyageurs et les survivants de tel ou tel drame, les cicatrices ne vont pas intimider des gens je pense. Et pour l'oeil avec une marque chelou, je sais pas si tu as de bons yeux, mais perso je distingue pas la pupille des gens à moins de trois mètres, et seulement s'ils sont bien de face.
Pour les vêtements sales, oui, c'est un voyageur. Ils ont pas toujours bonne réputation, mais de là à le regarder comme un paria ? Et pareil pour "l'arme". Il a un foutu bâton ! Il ne se trimballe pas avec un fléau, une épée barbelée, deux haches ou une pique avec des crânes accrochés au bout, mais juste avec un vulgaire bâton. Une branche même il me semble, l'outil du voyageur par excellence ! Je suis peut-être fou, mais ton personnage a bien plus l'air d'un clodo que d'un bandit en maraude ou d'un tueur à l'affût...
Et si jamais il intimidait à ce point les gens à son seul passage de gringalet qui boite, je pense que l'argent ne suffirait pas à lui seul s'attirer leur sympathie, à moins que le village ne soit excessivement vénal. Il aidera à ce qu'on ne le prenne pas simplement pour un mendiant, mais si on se méfie de lui, on peut aussi se méfier de la façon dont il a obtenu son argent.
Sans que ça soit impossible, ça fait extrêmement forcé. Très souvent, le scénar avance parce que "il a besoin d'avancer", et ça se voit très nettement.

Enfin, de manière générale (car là je me perds un peu, j'ai du mal à formuler précisément l'idée que je veux faire passer) : dis toi que les pnj, même anonymes, sont aussi des gens. Eux aussi ont eu une vie, des expériences, des difficultés, et un instinct de survie, que ce soit pour les affronter ou les côtoyer. Ça peut aider à ne pas partir "trop loin" bêtement.

Et sinon bon courage pour la seconde chance ! Et t'en fais pas pour la durée, s'il te faut une semaine ou un mois, ben prends une semaine ou un mois ! Et surtout, si t'as besoin de conseils, d'avis, ou si tu as des questions, comme d'habitude, hésites surtout pas !
(En espérant ne pas avoir été trop "raide" sur cette post-réponse, bonne journée à toi aussi !)
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